Les Limites Réelles de Donald Trump sont-elles Fausses ?

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Les Limites Réelles de Donald Trump sont-elles Fausses ?

Entre (). Xénotest de Michèle Bennett. Maldonne fatale, Agrippine livre son fils à la fureur d’un peuple blessé, en soif de justice contre l’impunité. Confondu entre BD et DB dans un abécédaire de politique de fuite en divorce, à reprise, sa pensée est ridée. Fermons ().

RMueller est sûr d’une chose, il n’est pas dans le pays de la camorra ni de la mafia russe. Il a de ce fait un mandat optimum. Une vérité doit sortir, une accusation suivra, ainsi une sentence en découlera. Sa vérité n’est pas celle de tous, sa protection non plus, elle doit être constituée en fait et en droit (en béton est un langage médiatique pour le caniveau, car les appréciations ne comptent pas à ce niveau). Il vise l’homme président. DT embauche alors Rudy Guiliani et lui confie sa mission. Est-ce la mission ou, la mission de diversion, la machine judiciaire US est en marche avec une énorme capacité de rétention et de logique où l’entrave est pénale. Les limites du président soient-elles réelles, artificielles, c’est-à-dire fausses, ou distinctes, l’oral engagé est sur le vecteur où l’État ne doit pas perdre ni ne peux pas perdre en fonctionnalisme américain, car ce serait la fin de la chose américaine, pire que la pensée de l’économie-Avon.

Rudy Guiliani est un nom une méthode. Politiquement il a gagné New York, mais il a perdu les primaires contre ce nouveau patron. Dans le judiciaire, il a déjà perdu contre le journaliste Raymond Joseph dans l’affaire des Haïtiens emprisonnés à Krome (For whom the dogs spy, p.195 WSJ’82/ patron : administration du président Ronald Reagan, idole de DT). Sa présence ici rentre-t-elle dans le contexte « the art of the deal », est-ce une simulation de cas d’espèce perdu où la limite fixée sera connue un jour, lequel jour se définira-t-il en duo au Congrès et, le puzzle de Mueller renferme-t-il déjà la pensée de Guiliani ? Acta non Verba, Mueller vibre.

Nous savons une chose sur l’observatoire, plus haut que DT voudra nous mener en bateau, je l’ai publié dans Trumping the moon, égale sera la conviction de Mueller. Cet homme-là tente de le mener vers là où n’est pas son mandat. Les émotions d’un nationalisme déjà vu ailleurs. Autre grande certitude chez nous et à Haollywood, il y a une limite où l’on n’étonne plus, les munitions s’épuisent. Il n’y a personne là-haut, il faut retourner vers le bas avec cette masse critique de fuites en avant pour une simple photo chez les. Le fracas est aussi terrifiant que la chute quand le manoir aura tout dévoilé. Il aurait mieux valu se résoudre à l’image que de décoller vers où ne sachant retrouver ce quidam pour nous amortir l’atterrissage. Un selfie et l’entourage se réduira en activité filiale contre l’Amérique, après Tillerson, Manafort

Il y a une 1e vérité certes, DT est à ce jour, le chef de l’exécutif. Ex aequo, il commet la faute de Howard Hughes. Il suffit d’un écart pour voir un pan s’éloigner de sa vue afin de se mettre à l’abri. Le foyer judiciaire ressemble déjà au cactus sans eau au soleil de Puebla, le Spotlight est alors un charbon ardent. La ligne rouge se rapproche le retour du balancier semble se fixer un point. La seule façon de l’éviter en dehors de l’unique formule de demande de pardon du président Clinton, c’est exactement le contraire de la riche Amérique profonde révolutionnaire en qui le monde a mis toute sa confiance à titre de tenancier. C’est précisément de s’éloigner de cette fausse valeur que l’Allemand lui-même se combat encore à domicile. Illusion ou non le bras redescendra sur terre. L’incohérence de l’Iran quoique je sois opposé à la politique du Butler, mais la Corée du Nord marque un parcours tellement incohérent pour le président des US qui ne tend l’oreille qu’à lui-même de façon tellement narcissique qu’il finira par s’adorer et s’exiler en cherchant ailleurs que son rêve l’emmènera vers l’inconnu et tout seul comme HH. La place sera alors libre de son égo. Ce n’est ici un vœu c’est là où je sais le président s’y rend au point de patienter sur l’observatoire, permettez, à observer !

Prévisibilité totale. Ainsi Trumping the States, telle est la devise que nous avions perçue bien avant la rentrée en fonction du président D Trump. Il était en campagne électorale, donné perdant face à l’intelligence hillaryenne, mais en réalité bill-oise. Élu présumé dangereux du fait d’imprévisibilité jugée par l’analyste perdant encore en poste tant chez certains médias publics que de ténors de chaires d’études fanatiques du mensonge et de l’enseignement de l’ignorance. On a crié miserere aujourd’hui tout en menaçant. Il n’est pas ici question d’une décision prise par Barack Obama que l’on révoque par le fait d’un remplacement. Le pseudo Perse qu’est Hassan Rohani ne l’a-t-il pas lui-même fait par rapport à Mahmoud Ahmadinejad ! S’il a eu le temps pour mieux faire, il s’est résolu à Damas, qu’à cela ne tienne, il faut fixer le pendulaire. En outre, Donal Trump a évidemment servi de rempart à l’Amérique comme Sarkozy en France, à son époque qui se voulait d’adopter la culture hollywoodienne. DT a par contre franchi le Rubicon et ce, dans le mauvais sens, en se voulant l’égal de Kim de la Corée, en adulation, en populisme. Cela va sans dire, une telle attitude ne convient pas aux valeurs fondamentales américaines aux antipodes du monarque. C’est ici pour nous le signe de son péché que Mueller a dû rapidement saisir afin de comprendre les limites de Trump. C’est-à-dire de sa tentation, de là sa chute, tout un portrait du personnage. Réelles ou fausses, elles ont un profil qu’il a lui-même tracé dans un laboratoire universitaire aux dimensions TRUMP. Je dois avouer une certaine déception, car je croyais Donald Trump plus consistant en fonction de l’ambition avérée depuis 1982. Il y a plus, il investit dans la désintégration du corpus US et on ne saurait le suivre, mieux encore, sans rien dire.

Pourquoi répondre aux attentes de ceux qui ont perdu me suis-je demandé. Car, ils avaient non seulement mis en gage, mais établi les règles du jeu après avoir décidé de créer ce jeu, lequel : évincer Trump. Pire, par les mensonges qu’ils ont soutenus en faisant payer le lecteur ou en récoltant les subventions d’état comme moyen de survie. C’était de l’indécence et je n’y étais pas de ce rendez-vous. En outre, DT n’est pas réellement DT il est anti Obama par définition tandis qu’il aurait pu être le grand président américain contemporain que l’histoire saluerait.

Sa vilaine manie d’agacer les autres n’a de contenance que devant ceux qui lui accordent une certaine valeur sans ne mesurer réellement la teneur. Bruit de clocher du blagueur ivre qui ne sait s’arrêter. Nous pouvons tout simplement lancer un défi à ce type qu’il perdrait sur la ligne de départ. Poursuivre un migrant de l’ALENA le long d’une frontière du Texas, au soleil, sans eau, sur un kilomètre seulement, non pas de ronces, mais de cactus asséchés près des latrines. Gageons que ce chief of staff (commandant en chef) aurait simplement abandonné l’Amérique à son sort. Il se serait débiné, incapable de rattraper la raison du dollar économique.

J’avoue attendre de Donald Trump des décisions plus conséquentes, mais je sais aussi qu’il est le président en fonction qui décide. Je sais en outre qu’on ne joue pas avec le menteur qui feint nous défendre contre, peut-être un extraterrestre. Barack de son temps a pris la décision qu’il a fallu, il a suivi le conseil de son clan immédiat et d’experts anonymes, mais c’est un passé révolu. Donald Trump n’a d’ordre à recevoir de ce lessivage à mémé pourtant claire au G6. Pire, qui a tout fait pour le faire chuter. Faut-il rompre, alors rompons. Mais, le procureur spécial Mueller, étonnant, n’est pas ce jeu caché qui mijote dans une marmite percée. Mueller est un Américain qui veut faire ressortir la vérité en dépit des intérêts d’un clan réducteur. Les limites de Donald Trump sont en ce sens, là où Mueller saura démontrer les valeurs américaines. Non à l’idolâtre qui aime Kim.


cet article est publié par l’hebdomadaire Haiti Observateur, édition du 11 juillet 2018 P. 12 à cette adresse : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2018/07/H-O-11-juillet-2018-1.pdf