DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ Par Dan Albertini
- LES CANONS PHENOMÉNAUX ou HlDd’A-3/7
- Entre (). Je prends le soin de souligner la différence entre un constat sur un aspect diplomatique et des rapports politiques particuliers de l’administration Martelly. Le constat n’est pas cet appui politique partisan mais il est réalisé en comparaison à ce qu’offre l’alternative annoncée. Je crois que si le capitaine du vaisseau navigue en direction d’un récif fracassant, toute la vaisselle, fragile, est en péril. D’être fracassée. La vaisselle (les acquis) nous appartient à tous. Alors tournons la page. Fermons les ().
Je me rappelle fort bien de l’expression du visage, sympathique je signale, de François Subiger quand je lui expliquais la notion HNBS Action dont la formulation : « Notre défi consiste à retenir la caméra ‘’ON’’ laisser tourner. HNBS action ». Je le voyais (le défi) comme un nouveau phénomène. Spécialiste à la Radio UN, François a perçu de suite que je devais mettre [ON]. Il suivait un autre commentaire judicieux du Genevois Guy Mettan (journaliste (presse locale TDG), président du Club Suisse de la Presse, député du grand conseil de la République du canton de Genève. Mettan devait être le président par la suite, deux ans plus tard). Il m’introduisait dans sa chronique hebdomadaire en écrivant que je « proposais [mis à la première personne par moi] la fantaisie comme instrument de développement économique, là où le politique avait échoué. Je parlais ici de la perception de deux hommes de la Genève internationale qui dans leur nature de diplomatie des bons offices, avaient compris de suite la naissance d’un nouveau phénomène pour Haïti. Ce qu’ils auraient souhaité sans le dire, pour Genève.
J’introduisais ainsi des nouveaux canons phénoménaux pour ne pas obliquer, biaiser si vous préférez, car ils pourraient laisser comprendre autre chose après ceux métaphysiques. Tandis qu’en introduction je soulignais l’aspect géographique attaché de ces canons. L’histoire a voulu que la nôtre soit soumise à ‘’sauts d’humeur’’ de la nature comme pour le 12 janvier 2010. Ce qui dans ce cadre a développé un courant phénoménal d’aide et de support internationaux. Raison pour laquelle j’invitais l’exécutif à faire valider au Parlement le label « Aidé Ayiti ». Un but : contrôler ainsi la politique de coopération internationale en l’accordant seulement à ceux qui répondraient aux normes et priorités pour les auditionner et, monitorer dans la transparence. Mais en respectant la politique intérieure du pays.
Autrement, le développement expérimental sans label devrait souscrire à une autre politique. Un permis d’établissement conditionnel plus onéreux et limité, géré par les collectivités territoriales de façon à forcer une réelle coopération haïtienne mais aussi à protéger contre ce phénomène d’asservissement économique qui servait en deuxième lieu soit à des vols de patrimoines, soit à des détournements de l’action citoyenne nationale (qui est en soi un phénomène non isolé). Ce qui obligerait à des frais d’études de dossiers selon une méthodologie établie, éprouvée et publiée, respectant l’échéancier de l’institut dans la formulation des recherches utiles. Ce qui en passant, est une nouvelle source de revenus pour l’Université d’Etat qui s’en occuperait par ses chairs de recherches. Ceci, accordé par contrat de gestion de l’Etat pour un développement d’expertise.
Je retourne conséquemment ici à F. Subiger et G. Mettan cités plus haut, à l’approche de gestion intelligente du Carnaval amorcée par le Président Martelly. Je lui accorde (la gestion) toute son importance, déjà dans le sens qu’il est peut-être le seul jusqu’ici à comprendre l’importance de cet axe. Si je présume qu’il a su les communications essentielles sur le dossier que l’Etat Haïtien a bien reçu et a accusé réception, il n’y a pas par contre eu de concertation avec l’auteur (moi) en termes de vision globale, ce qui explique : retards et dérapages tels que prévu. Ca fait partie des canons phénoménaux malgré l’incompréhension des contestataires.
J’ai souvent plaidé en faveur d’une diplomatie haïtienne, par exemple en P.37 de mon ouvrage, la notion de la Communauté Haïtienne Internationale (CHI), je dis : « politiquement elle développe aussi des partenariats avec ses sociétés d’accueil, ce qui fait d’elle un ambassadeur à haut potentiel pour la promotion de ces sociétés ». Respectives j’ajoute. Retournons en P.34 : « nous sommes là pour rester, pour contribuer au développement du Canada et des autres pays partageant cette communauté internationale ». {…} « C’en est de même pour nous autres Haïtiens, à l’extérieur, nous partageons une culture, une riche culture qui met en relief toutes les cultures du monde…, c’est un patrimoine ».
C’est une autre dimension phénoménologique qui suscite des études spécialisées, renforcée de l’aspect métaphysique. Je vois donc l’instrument de cette culture globale carnaval qui est en soi un ‘’phénoménal’’ du développement et de nouvelles relations internationales. Ce sont des créances potentielles quand je propose en P.70-71 « le métro de Santo Domingo devient réalité… » et que nous avions plaidé pour les rails du développement phénoménal qui impliqueraient d’autres types de relations de coopération bilatérale d’abord et, multilatérale qui impliqueraient la notion de transfert de technologie et de développement de nouvelles expertises, c’est en soi, trouver l’extension phénoménologique des canons métaphysiques comme principe liminaire haïtien.
C’est à dire : 1) humanisé pour le bien et, non déifié pour déshumaniser. 2) Démystifier l’opulence par la générosité dans la bonté. 3) Continuité par l’enrichissement des termes de vie. 4) L’acte diplomatique assis sur la justice trouvera la vocation de l’équité. 5) Le principe du soulagement de la peine pour ne pas la renforcer. 6) Divisibilité dans le but du renforcement pour mieux unir. 7) La régénération de la pensée pour l’évolution (expansion) de la diversité (multiplication). Petite excursion rétro symbolique : le calcul de la valeur numérologique concernée obéit-il au principe tétragramme : J=10, L=12, M=13, D=4, K=11, W=24, T=20. Les spécialistes doivent s’en donner à cœur joie.
Dans les faits, l’empreinte des canons métaphysiques suggérés n’est pas un tracé de superstitions ou de mysticisme pour des choses cachées, révélées seulement à des initiés marchandeurs. C’est de préférence pour l’Haïtien cette capacité à s’agripper même à l’invisible, pour redonner la vie, revitaliser, redynamiser, reconstruire, régénérer, réduire les solitudes, redémarrer. L’Haïtien doit être UN (logique) dans cette diplomatie.
Un indice symbolique pour mieux analyser les besoins. L’Académie Française en élisant à l’occasion Alain Finkielkraut après Laferrière a-t-elle répondu à un besoin de ce symbolisme phénoménologique par la métaphysique ?
Si kabbale haïtienne il doit y avoir ou, ésotérisme pour ceux qui s’y identifient, ce ne peut être qu’un moyen en terme de support d’études pour ceux qui préfèrent ce rituel qui ne doit en aucun cas aboutir à une conservation obscurantiste, ténébreuse, justifiant la peur et les pertes (produit du crime de l’intelligence). Ça doit être un processus clair de dépouillement des scories maléfices (je pense là à l’idéalisme politique de Ray Joseph) pour une libération de l’esprit qui doit être de communion, la diversité étant un axe de développement. Le résultat en langage diplomatique doit être la démonstration du savoir communiquer pour le développement des sociétés et pour la résolution de crises. C’est aussi une économie du savoir pour le pays. Le phénomène métaphysique doit être une hybridation économique nécessaire à la réalisation de la démarche nationale. C’est-à-dire l’herméneutique de la démarche des canons métaphysiques doit œuvrer pour la vie comme but et la clarté des études à leur fin diplomatique transcendantale.
Je voudrais conclure par l’aspect matériel, physique dure des canons phénoménaux car les besoins en matière de géopolitique, autant en matière naturelle ont démontrés l’importance extraordinaire de la position géographique d’Haïti, ne fut-ce que par la présence passée des navires de guerre de nations colonisatrices, ce qui a créé un méta-fond(s) marin patrimonial en faveur de la République d’Haïti. Les études géo-sismiques n’en démentent pas plus. Au contraire, moult besoins de l’homme moderne et à venir passant et passeront par notre voie, l’avenir le prouvera. C’est à nous de gérer, de projeter car ces deux empreintes sont disponibles..
cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 7 janvier 2015, VOL XXXXV No.2, New York et se trouve en P.8 à :