Bravo Maduro à Caracas Mais Sans Ovation Debout

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Bravo Maduro à Caracas Mais Sans Ovation Debout

Entre (). En admettant Donald Trump président, sait-il respecter le gouverneur élu, le citoyen et même l’étranger qui est dans ses portes ou aux portes des douanes ? Le mauvais exemple constaté à North Andover, MA est légion au sein même des institutions. Fermons ().

Caracas, cela va dans la même logique que Jérusalem face à la Palestine, à défaut de solution mitoyenne il faut savoir occuper l’espace pour gérer la paix. Abstentionniste, l’opposition doit assumer après le scrutin du 20 mai. Les évêques feraient mieux se préoccuper des problèmes de prêtres homosexuels pédophiles qui ravagent le culte chrétien catholique au pays, car ils sont mal placés pour parler de légitimité politique. Le Guatemala n’a-t-il pas agi autrement,  Bogota idem, en remportant le scrutin à leur manière. Il ne peut y avoir d’asymétrie politique internationale dans la gestion de la gouvernance globale. Il revient malgré tout, à Caracas de s’éloigner de l’onéreuse Moscovite grande marchande d’armes désuètes au prix du neuf, sans raisonner sur son bassin d’appartenance. Bolivarisme, ça ne doit être ce rouble déguisé.

Capriles Radonski. Imaginons le scénario. À la manière forte de Donald Trump sanctionnant à tort et à travers, l’inc. étrangère sur le sol américain. Ceci se passe dans un monde où la ltée Américaine est défendue par le bras de la CIA grande recherchiste de deal ailleurs. Henrique Capriles Radonski de son côté, grand patron de média vénézuélien (Ultimas Noticias, Cinex, el Mundo, etc.) se croyant tout permis, tente d’acheter le Times par le bras financier de l’une de ses entreprises conglomérées. Deviendrait-il alors le latino à barrer avec la même ferveur connue dans les négociations de l’ALENA avec le Mexique et le Canada, mieux, des puits de pétrole stratégiques, à cause d’une folle dépense d’un fiston du Texas qui mettrait en péril l’héritage familial. DC aurait-il de suite bloqué le deal opéré par le bras de NASDAQ en matière d’actions privilégiées vendues ? Si c’était un Cubain, Capriles aurait toute une harde de diplomates sur le dos, scrutant tous ses actifs, évaluant toutes ses entreprises, barrant tous ses faisceaux afin de récupérer sous pression un bien national dans ce monde de libéralisation économique et de globalisation. Pékin doit en savoir long à ce titre. Capriles alors, se battrait-il pour ce droit ou, céderait-il à la panique ? Si el Mundo publiait contre DT, demain alors !

Alors, le Venezuela est-il un État souverain ou un Américain possède-t-il ce droit de la Reine d’Angleterre refusé par la révolution des patriotes américains, sur Caracas ?

Remontons maintenant à l’ascendance Radonski. Nic Maduro peut-il dans ce monde connu, investir sans risque aucun en Pologne, posséder par une alliance naturelle, posséder parmi les entreprises vitales du pays, sans en être inquiété ? Grand initié de Thémis qu’il est, Capriles irait-il défendre ce droit afin de certifier le principe d’égalité des droits contre l’aspect vital d’une économie dite libérale ?

Concluons. Capriles serait-il prêt à quitter le Venezuela pour s’établir à Varsovie, lorgnant une éventuelle succession Radonski au point de devenir ce latino leader politique polonais, le Canada lui-même lui serait fermé parce que latino ou ressemblant aux autochtones victimisés.

C’est ainsi que l’erreur de la diplomatie canadienne est d’oublier. Se laver de l’intérieur serait mieux. Car, les affaires de corruption et de racisme systémiques remontent bien plus loin que le scandale des commandites de l’école libérale associée renouvelée. Ottawa cache tant ce problème réel des agressions sexuelles subies par les autochtones et les Noirs pénalisés par les tours de passe financière d’anciens ministres et de maires dans des affaires de collusion, tout cela sous la loupe onusienne de l’observatoire sur le racisme systémique. H Capriles dans ce pays, resterait ad nauseam, un Vénézuélien immigrant.

Bravo Maduro malgré tout, mais sans ovations debout.


cet article est publié dans sa version originale par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 23 mai 2018, en P. 12 et se trouve à http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2018/05/H-O-23-mai-2018-2.pdf