DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ Par Dan Albertini
- Carrefour Autonome une vision de mégapole
Entre (). L’Oncle Sam assume le dalaï lama à DC en dépit des invectives de l’Ombre Jaune. Nuance qui dévoile une ambition pyromane, ce n’est la première de l’expansionniste bouddhiste dit de sagesse. Conjoncture et nouveaux besoins. L’enfant de l’oncle Tom, va-t-il inviter Max Beauvoir au Yellow Ovale Room, lui accorder audience ? Comment renforcer ses drones en Pye Aleman, dieu du feu haïtien. Farfelu ! Pas du tout, consultez les Clinton. Quel pacte ont-ils signé chez Beauvoir, sous JCD après des études universitaires ? Curieux, Bill a été un président guerrier, une pensée foudroyante. Observez le Baldwin Wallace, qui puise dans la cantate dédiée à la divinité pyromane haïtienne. Laferrière n’a-t-il pas dit aux journalistes à l’Elysée, que legba est le dieu des écrivains. Conséquences. Martelly est reçu de suite au Palais, bien que l’ancien président Sarkozy eut peur des poupées fétiches. Mais, Hollande en aurait grand besoin par les temps qui courent. L’infertilité politique. Plus, la RD éprouvée après avoir touché aux enfants du dieu du feu haïtien ! Si les Reagan consultaient des voyants… . Oups, Hilary croirait-elle à une seconde chance ? Imposant Beauvoir à DC. Martelly à DC, à Paris puis à Rome : grosse intrigue pour fermer la grosse ().
Carrefour Mégapole. Si nous partions de l’argumentaire inséré après le courriel adressé au PM Jean-Max Bellerive (Haïti 2001-2010 Reconstruction d’après Nous). En voici un extrait : << Si l’on considère les provisions d’Erik S. Reinert 2008, dans How Rich Countries Got Rich… and Why Poor Countries Stay Poor, il y a lieu de comprendre ceux évoqués au point No.2. L’originalité leur appartiendrait tout simplement en s’accordant la vertu de pouvoir intégrer >>, << de créer chez eux seulement, la richesse de la diversité >>. << Mieux, nous inviter par la suite, à venir la consommer >>, << prétendre maitriser mieux que nous, l’objet de notre culture >>. << Disney créera peut-être un jour, un studio carnaval pour nous alimenter en culture haïtienne >>. Je soutenais le besoin de créer le Comité International Carnaval. Je propose formellement Carrefour.
Si nous récupérons alors un autre extrait mais de l’article intitulé : Haïti, une vision pour Carrefour Autonome, du même recueil. Je cite : << Kafou – Fait dans la rêverie, d’autres se retrouveront de préférence dans le mot utopie mais, il y a plus de 375.000 habitants dans sa zone métropolitaine d’après certaines statistiques plutôt prudentes en 2003. Soit, mais qui ne rêve de meilleur ! Il faut le souligner. Carrefour, près du littoral accueillait les colonies de touristes dans ce qu’on appelait le Domaine Idéal et ses environs >>. << L’entrain marquait aussi une économie culturelle de la mythologie du vaudou – ce que la Grèce, l’Italie ont récupéré dans les arts, dans la littérature >>, << dont les nombreuses visites touristiques des différents chapitres de l’Afrique ancestrale : Bossou… >>. << L’économie locale créait des PME, une structure d’accueil ouverte sur l’étranger >>, << quand bien même que Port-au-Prince et Duvalier ramassaient le gros des retombées >>. J’évoquais la dynamique d’une vision intelligente. Que nous propose l’action politique, trente ans plus tard ?
Si je risque en outre d’inquiéter avec la notion présentée plus tard en 2012 << Quel avenir pour les grandes villes >>, je soutiens néanmoins deux autres extraits : Le Pont de l’Audace, Haïti la nation a besoin de Stars. Car, je réitère, la Constitution est claire dans l’Art. 66, << la Commune a l’autonomie administrative et financière >>. << C’est un impératif pour le
développement réel du pays >>. Je renforcerais avec un autre extrait du deuxième article évoqué : << …pourquoi ne pas bâtir en conséquence quand la Communauté Haïtienne Internationale ou, les grandes entreprises internationales peuvent y élire domicile ou, créer une rotation qui désengorgerait le vieux Port-au-Prince, forçant là même, la décentralisation du pays. Le potentiel est justement là, Carrefour a besoin d’un partenariat publique-privé de 4G$ sur 20 ans. Pour libérer Haïti…. Soit 200M$/an sur l’équation des transferts en créant un bassin de rétention économique >>. Je scrutais déjà l’horizon mais activement en 1994 à l’annonce de la démocratisation des entreprises d’état. J’observais déjà la faiblesse port-au-princienne. J’ai alors réalisé un reportage intitulé : Joseph Emmanuel Charlemagne, un Maire dans la mêlée. L’unité MN de la BRH me remettait difficilement, les compilations sur les maisons de transferts, c’était révélateur. Quel était en ce temps-là, l’agenda de Castel à la Sogebank – http://www.brh.net/profil_gouverneur.htm (Prof. en Finance et Economie Bancaire à l’UEH) ? Gouverneur à la BRH aujourd’hui, les titres ne lui font défaut, mais la vision. La maestria de Lamothe au MAE, en visite à l’INAGHEI, ensuite à la Coopération Externe, puis partout, ne lui accorde de compétences dans la formation des cadres. Ferait-il mieux que Castel Gouverneur, c’est à celui-ci d’en Répondre. Cependant, Castel Gouverneur n’a encore équilibré la barre commerciale avec la RD tandis que la Rd’H est un marché lucratif pour Medina. Castel n’a trouvé le génie intermédiaire pour supporter La Havane, ni concurrencer Kingston. Pire, la rumeur veut que ce soit l’ambassade américaine qui fixe le taux de change. Fondée ou rumeur, c’est un échec, car l’American Avon Economic se fait menacer de représailles commerciales par l’Ombre Jaune qui finance sa dette extérieure et alimente son marché, pour une affaire de bouddhistes. Quelle est conséquemment la vision critique de Castel pour un centre bancaire international à Carrefour autonome ? Peut-on le laisser faire sans broncher ? Pensons Haïti, l’ouragan aura beau être politique, si la ville est autonome il y aura quelque chose d’autre à préserver au pays, que la frivolité politique. En fait, un bassin économique devenant refuge politique au besoin. Exemple : New York la grande star.
Carrefour possédait déjà sa vocation. Certaines de ses infrastructures, la culture des rails par exemple, aujourd’hui on en est au folklore qu’à la potentialité. Il faut donc se transformer sans délai en une mégapole, c’est l’objet de quatre plans quinquennaux. Considérons d’emblée la protection de la nappe phréatique pour combattre la contamination entamée par une sanitation inadéquate, réaliser une centre de traitement des eaux usées. Un corridor dédié au développement de l’énergie éolienne et solaire, un parc hydrolien près des marécages est des rivières, pour compléter le statut de producteur d’énergie. D’autres l’ont réussi ailleurs. Carrefour est un grand échangeur hébergeant un tampon dortoir et un gentilé profondément intégré. Donc, transport et consommation, deux indicateurs du besoin de développement accéléré. Le défi consiste à le réaliser avec l’appui d’un système bancaire international répondant non seulement aux besoins adaptés des Haïtiens vivant à l’étranger qui soutiennent la famille, mais d’un triangle régional complémentaire : Carrefour-Kingston-La Havane. C’est en fait l’obligation de départ de toute campagne électorale, que ce soit pour le prochain maire élu, mais aussi pour les représentants au Parlement qui devront savoir comment créer une telle dynamique par de nouvelles législations. La présidence, la primature, sont de facilitateurs offrant un cadre administratif de support et non des usurpateurs de pouvoirs locaux constitutionnels. C’était ma vision des choses alors que je citais la responsabilité des UN au-delà d’octobre 2008. L’avenir, c’est-à-dire le présent aujourd’hui me donne raison. Mais en quel sens ? Maitriser soi-même, sinon échouer.
Considérons un fait nouveau au niveau de la dynamique internationale. Constatons que l’on puise profondément dans notre culture. J’ai déjà publié sur la nécessité pour l’ONU de
concevoir, en investissement rentable, dans la dynamique de sécurisation à long terme d’un pays faiseur de liberté. Je réitère, l’histoire réclamait d’emblée, pour la crédibilité des Nations Unies, la protection du patrimoine (1804) à même l’UNESCO. Ce que j’explique dans Haïti la Nation a besoin de Stars : << ce monde avait besoin de paix. Mais, la paix a un coût. Elle coûte encore plus quand cet indice est plus élevé que la valeur de cette paix proposée >>. << Celle-ci, trop souvent, …convoquent le long terme tandis qu’il y a péril en la demeure >>. << le coût des attentes, trop élevé. Cette approche traditionnelle a encore sa place en ce monde. Ça fait tourner une économie, mais elle n’est unique en ce monde nouveau, tributaire de l’instantanée >>. << À ce titre, Haïti a longtemps erré et, trop attendu pour la mission salvatrice de cette école… sans obligation de résultat >>. Simple, elle s’alimente chez nous. Alors, une fois de plus, c’est le temps d’essayer autre chose. << La raison est fort simple. Les Haïtiens aiment, consomment, digèrent le starisme…. C’est d’ailleurs un portrait de 1804 qui nous a fait défaut, car après cette Gloire, il nous fallait un puissant élixir >>. Le président Martelly l’avait vite compris aux dépens de la compétition politique à Port-au-Prince. C’est le temps pour Carrefour Autonome de trouver son propre élixir.
L’objectif n’est de démolir la dynamique nationale mais d’assurer une transition moderne à Carrefour pour la rendre autonome sur un axe réaliste. Si la cosmogonie, l’imaginaire haïtien transporte là où il y a le fait haïtien, comme source de progrès, de liberté, de développement, partout à travers le monde, Carrefour est une spécialité utile pour ce faire. La question demeure entière à ce stade : ont-ils compris Carrefour pour définir son potentiel ? Eau, montagne, mer, nature sauvage et, gentilé disponible. Ce n’est pas un slogan électoral. Plan intégré, rails du développement, projet immobilier urbanisé, espace économique facilitateur, récupération de Coutard Motors. Le développement pourrait commencer rapidement par l’érection d’un parc informatique international protégé, adjacent au couloir énergétique, élargir et sécuriser les bassins aquatiques de collecte du tunnel d’eau en prévision du développement. Régulariser le phénomène du transport en commun, en partenariat. Santo Domingo a démontré la nécessité de nos premiers 25 km de rails de train de surface. Je disais à ce sujet << qu’il nous faut tout simplement des architectes >>.
L’architecte de l’espoir a fait sa part, c’est au tour de l’architecte de l’économie. Rehausser la vocation économique d’un carrefour financier où transitent souvent vers d’autres villes : migration estudiantine, fourmilière paysanne, besoin de développement domiciliaire spécifique. C’est une source d’expertise qui sommeille. Carrefour a alimenté l’étranger de ses enfants experts, je cite Marc Vilain auprès des Bush. Les architectes de l’environnement. Les mangroves au Chiapas-Mexico offrent une démonstration sans équivoque sur la fabrication de barrière naturelle et écologique des côtes. Même chose pour les montagnes du Submidero. Les architectes de l’urbanisme doivent réinventer la roue avec un modèle pour Carrefour Autonome. Les architectes de l’histoire doivent se préciser au rendez-vous de la ville car certains ont raté la vocation à Port-au-Prince. Raison pour laquelle je pense la mise en place des architectes de Carrefour Autonome nécessaire dès le départ afin d’éviter tout dérapage politique et toute fuite de cerveaux si ce n’est de l’exportation du savoir. Les architectes de la politique. Il faut comprendre que l’Etat faible ne convient à la République et ne conviendra à Carrefour Autonome non plus. Il faudra ouvrir réellement les chantiers de la modernisation, de la création d’emploi basée sur du concret, sur un potentiel existant à améliorer, sur une machine administrative de services. Le bond vers le monde moderne, la connexion avec des nouveaux marchés nationaux et internationaux. Carrefour Autonome en parle d’ailleurs, avec la jonction des autres villes par le Pont de l’Audace et, avec l’international, par exemple, avec des parcs d’hébergement informatique à court terme qui entraîneront : énergie électrique, connectivité, emplois. Ce sont des indicateurs qui doivent changer. J’en parle en page 165 du poids démographique des Haïtiens aux Etats-Unis en considérant ceux du Canada. C’est un facteur incontournable de lobby qui fait appel à un réalisme dans les décisions mais d’engagement pour les prochaines élections.
L’objectif de Carrefour Autonome n’est de faire de la petite politique partisane pour moulin à foins. Ou, pour se chercher une aiguille dans la botte de foins, comme semble se l’avouer sans peine, le président Martelly en entrevue sur France 24. En bref disait-il, le gouvernement pourrait mieux faire que les ONG qui gèrent l’argent de la coopération internationale. Un double aveu qui instruit l’électeur. Mensonge d’abord, ce n’est le gouvernement qui crée les opportunités au pays, mais l’étranger qui construit en fonction de sa politique étrangère. Échec deuxièmement, car, après deux ans de galère, le gouvernement n’a récolté aucun crédit sur ses intentions, même une prison pour criminels fait l’objet d’une remise clé en main par le Canada. Nous ne savons s’il a pu tromper les sénateurs sur la commission des finances, par des poignées de mains issues de collectionneurs internationaux de déficit. De là, tenter de se faire une image de gagnant, comme pour le ‘’cloud SMS 828’’, je m’y attendais. Mais, Carrefour Autonome est une affaire de vision pour un destin maîtrise. dan@danalbertini.com
cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 22 fév. 2014 et se trouve en P.