DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini
- COVID-19 Chapitre [HT] : la Crise Attendue
- Entre (), non ce n’est pas l’apocalypse décrite de la foi, c’est la crise. Fermons-les ().
Si l’on se compare à un pays dit avancé, Haïti si elle n’est pas miraculeuse en sa République, la direction de l’Épidémiologie s’attend à une catastrophe phare parce que le pays devra compter sur lui-même seulement. Le géant est à genoux ailleurs. Il est aussi de négligence criminelle si l’on considère par le degré de pénétration face à la responsabilité des politiques qui se croyaient scientifiques. Après avoir amputé les fonds sur la recherche fondamentale. Nous n’en avons pas à ce titre sinon les beaux jours de l’histoire qui avait épargné l’armée indigène là où le général Leclerc pour symboliser ses troupes aguerries tombait de la fièvre jaune importée d’ailleurs. Je ne me veux pas démagogue, mais, la science a évolué avec la médecine importée, et on a tout abandonné du savoir ancestral qui savait les atomes de la nature et du végétal, ce qui a largement été exploité par la nouvelle forme d’économie appelée industrie pharmaceutique. En bref : laissez-nous le soin de vous servir, oubliez vos recettes et ne les entretenez pas, ni les développez pas. Résultats : Haïti n’a pas de pharmacopée indigène, pour le plus souvent des placébos ou des bancs d’essai. Je ne saurais dire d’abandonner les sciences des autres, mais, n’est-il pas le temps de moderniser nos savoirs, les éprouver par des recherches, les instituer comme le font les Chinois sans relâche. C’est peut-être le véritable défi du Dr. Patrick Dely à la tête du département d’Épidémiologie, pourquoi ne pas comparer le produit importé à ses origines strictes et agir avec de nouveaux laboratoires ?
J’imagine la tête d’un François Legault à Québec ou d’un Trudeau à Ottawa en lisant ce besoin de postulat qui nous dessert. Alors là, voici comment j’ai considéré le bras canadien de la pandémie : sécurité publique, mesure exceptionnelle, pays avancé, gouvernement minoritaire démocratique élu, mesure d’urgence, gouvernement secondaire. Voici du Canada de Justin Trudeau au Québec de François Legault, le portrait du citoyen électeur. Il a fait l’objet d’un abandon synonyme de mépris politique d’élus folkloriques dans l’histoire du dangereux virus qui tue. C’est l’histoire du COVID-19 qui fait de nous Canadien, le citoyen CAN[COVID-19]100-Protection. Constat : manque de masques de protection sur les étagères en pleine mesure d’urgence, une crise à venir qui dépasse Oka-la-rebelle des rails (la contestation amérindienne contre le développement des gaz sans l’équilibre des gains chez le maître des terres volées autrefois au coût du canon évangéliste de l’envahisseur). L’envahisseur est-il dépassé par le virus qui gagne dans l’espace ?
Haïti doit compter sur ses ressources intelligentes, car au niveau de la coopération internationale qui est en fait une coercition internationale étourdie qui se met en faute chez elle dans l’erreur, il n’y a pas de sauveur ni de sauvé, mais des morts évitables.
Par exemple au Canada-Québec le gouvernement n’est-il pas dans l’improvisation où son retard, sa négligence se transforme en billet d’infraction pour le citoyen négligé. Quand, l’armée et ses services sanitaires devraient déjà accompagner la sécurité publique dans toutes les villes, en train de faire plus que de la sensibilisation, mais l’action. Y a-t-il une pénalité politique d’urgence pour le politicien de négligence criminelle, car c’est de cela qu’il s’agit quand des morts évitables surviennent.
- L’incitatif qui devrait se faire par exemple par délestage des ondes obligatoires pour informer n’est pas fait.
- Les chaines de distribution devraient être débloquées afin de faciliter, je ne dis même pas d’encourager, le citoyen à se divertir sur place.
- On se dit guerre contre le Coronavirus, alors temps de guerre, la radio la télévision peut-elle être payante et le citoyen incapable de se mettre bien informé pour le sensibiliser ?
- Le téléphone portable obligatoire comme la connexion électrique au Québec en Hiver pour gérer l’humanitaire, comment l’État ne prend-elle pas en charge l’action gouvernementale dans une mesure d’urgence afin de le demander aux compagnies privées autrefois étatiques dans le service, de connecter minimalement tout le monde afin de recevoir l’information vitale nécessaire.
Au contraire, on voit des policiers en patrouille à deux sans le masque respiratoire obligatoire dans une voiture fermée avec recyclage d’air. Est-ce là une désobéissance policière, un manque de sensibilisation quand les gens ont payé des taxes pour se faire bien gouverner se protéger en cas de crise. Sommes-nous réellement en guerre contre le virus mortel ou en guerre dans les déclarations politiques, sinon contre quoi ?
Suis-je de l’ego du délire, domaine où il ne peut y avoir de contrôle, Trudeau/Legault a réagi. En prenant conscience sur l’exemple retenu : démagogie dans la foulée qui suit la publication de l’avis sur International Diplomat. Le fonctionnement étatique et préventif de l’État d’Israël procure des masques à gaz en cas d’attaque chimique. Et, il s’assure d’une pédagogie citoyenne en cas d’attaques armées ou d’explosifs depuis plus d’une décennie, avec sirènes en fonction d’une réalité où on a vu Israël traduire l’aspect d’observation de constats en passant par la réaction jusqu’à la simulation en temps réel. La maitrise au sein de la population en matière de préparation de l’État dans ses fonctions vitales. La chose est donc possible pour nous : isolation, contrôle !
La tragédie se prépare avec Jovenel Moïse en compétition avec Joseph Jouthe, l’un et l’autre pris dans une course aveugle sur le terrain vague des élections. L’État est-il autodestructeur quand il demande de limiter la promiscuité sous peine de sanctions, et met à risque le citoyen en ouvrant l’inscription collective pour la carte d’identité, dans l’aire ouverte du Champ de mars, d’après les vidéos disponibles sur le sujet, il va plus loin quand il passe aux arrêts d’individus en infraction sur la mesure d’urgence, il se fait délinquant lui-même en exposant volontairement le prévenu aux risques du COVID-19, sans masque respiratoire, en promiscuité sur des bancs de camion sans ceinture de sécurité, ignorant le principe élémentaire de la protection du prisonnier. Notons que l’OMS est dans le pays. Le responsable de la direction de l’épidémiologie en déplorant la catastrophe à venir par manque de responsabilité, Dr. Patrick Dely a simplement gardé le silence et ne retourne plus nos appels sur le sujet.
cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, VOL. L No.11 New-York, édition du 25 mars 2020 et se trouve en P.13 à : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2020/03/H-O-25-march-2020-1.pdf