DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ Par Dan Albertini
- DE CLINTON À TRUMP PAS DE VIERGE VERTUEUSE EN NOVEMBRE
- Entre ().Montréal-Nord, la collision frontale est-elle inévitable. La rumeur fait place à la confirmation. Le maire zago loraj mise sur la personne de C. Black pour éviter le choix d’une péquiste haïtienne proposée par le regroupement. Après le départ d’un accusé avoué, une ancienne présumée victime de l’armée canadienne arrive, frustrée ? Qui sait ? Fermons-les ().
La passion coule à flots dans les veines depuis que la probabilité fait dans la certitude pour Donald Trump. À titre de miraculeux pour certains, de dangereux pour d’autres, de curiosité pour les Sciences Po. Le phénomène Trump surprend le communicateur. Mitt Romney lui-même sans mandat, crie la vierge offensée pour l’Amérique. Ce n’est tout, l’autre rive n’est si vertueuse avec le phare HRC. On sait pertinemment que ce sont les bras de Bill qui rament. Vers les rives du Potomac. Un deal scellé en Haïti sous JCD. Gagner chez lui si les Haïtiens peuvent faire ce qu’il a vu chez nous. Loin de Gore, le pugilat s’annonce pourtant équilibré. Deux adversaires coriaces aux timons. L’Amérique ne gagnera en vertu avec l’un ni avec l’autre. Haïti aura peut-être un vrai reposoir pour un président aux commandes, si Hillary gagne. Plus de marines (seals) aussi. Donc un point de convoitise pour Vlad Poutine de Russie, l’autre bruyant. Si Trump, qui sait ?
Considérons Trump président. Mitt Romney le fustige après une défaite en 2012, dûment financée par Trump, dixit celui-ci. Nous savons que par défaut à Washington, surtout avec : courtisans à la solde, une école récupérant le pilote, Haïti sera une république noiriste, non pas de vocation, mais de perception. On ne saurait dire non, mais j’imagine mal Trump en visite d’intérêt en Haïti. Ce sera l’Amérique blancophile qui règnera. Mais, peut-on avoir peur de Trump quand on a connu Kissinger ? Une camisole de force.
Considérons alors Clinton président. Curieuse coïncidence tout de même puisque le financier dit avoir financé Hillary aussi. Théorie du pétrole, entre couleur et argent. Washington attirera plus de touristes haïtiens qui auraient déjà rencontré Bill en Haïti, dans l’espoir d’une invitation. Néanmoins, K. Andersen aurait-elle raison de croire que Hillary président, Bill serait exilé ailleurs pour accorder les coudées franches à Hillary. Idéalement sur les grandes propriétés dotées de bains de vapeur thérapeutiques naturels, pensent les voisins. Bien que muni du manteau de la femme président, Bill serait tout aussi, le premier mari d’une femme président, en sus, avec un titre de président aussi. Histoire. Mais, comment arrêter la CGI dans cette Amérique, quand le fondateur a inscrit GLOBAL dans son agenda. Comment suivre cet agenda quand celui de l’Air Force One est d’une complexité ! C’est en fait les surprises d’Hillary contre la verve de Trump.
Dans un cas comme dans l’autre, l’affaire est d’une complexité dont César n’aurait jamais pu imaginer dans toute sa gloire. On accuse Trump de faillite et de scandales, quand White Water ne serait pas moins scandaleux. Quand Monica Lewinsky se rajoute dans le portrait. La question se pose dès lors autrement : qui serait le modèle d’Hillary quand l’Amérique dans toute sa puissance s’est fait devancer par Angela Merkel ? Et, pour Trump : pourquoi sénateurs et gouverneurs craignent-ils l’homme d’affaires ?
Cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 16 mars 2016 VOL. XXXXVI, No. 12 New York, et se trouve en P. 7 à : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2020/01/H-O-16-mars-2016-1.pdf