DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ – par Dan Albertini
- Lamothe-MAE le bateau était sans capitaine
- Un amateur étranger au timon dénoncé du pays de Bill
- Entre (), ce n’est pas changer de plaidoirie chez l’avocat ni dans le droit international, cela s’apparente de préférence à changer l’argumentaire sans changer de thèse. Quelle est celle de Leslie Péan si ce n’est : encourager «Parler littérature en temps de guerre», partir d’Hemingway à «Sonthonax», changer le Kalabos de « ’’bwa kale’’ […] en 20 000 fusils » de liberté. Par Leslie Péan avec témoins cités, fermons-les ().
Lamothe : MAE le bateau est-il sans capitaine avec un amateur étranger au timon?
C’était le titre du 16 nov. 2011 après son installation le 24 octobre. Récapitulons en (3) extraits, mais avant : pour voler tous ces millions dénoncés du Département d’État du pays de Bill de la CGI, le même Département d’État avec Hillary l’ignorait ? Doute, c’est le mot juste, je doute par les photos avec : Kerry, Hillary, Pamela, Bill. Puis, les mots lancés : «renvoyer le premier ministre Lamothe serait une grosse erreur».
Les trois extraits considérés – MAE le bateau est-il sans capitaine, avec un amateur étranger au timon (reseauhem-archives.ca)
1e extrait : Si le défi est donc de taille, Mme Rey est selon la vision Lamothe, incompétente dans la diplomatie d’affaires, le discours à l’INAGHEI en témoigne d’ailleurs. Il se veut déjà ‘’bon menteur’’ dans les cordes de la diplomatie traditionnelle.
Quand j’ai publié cet article, la presse locale chantait les refrains de Lamothe à ‘miky le playeur’ : «diplomatie des affaires», et à Bill : «Haïti est en affaires maintenant». Il a même été faire sa leçon-de-Bill, à l’INAGHEI qui forme la relève pour les missions à l’étranger comme pour le ministère. Le génie de Laurent Lamothe se résumait à une utilisation d’une tablette électronique connectée à un site hébergé sur serveur web, avec le moteur de recherches, comme base de données (AI) à laquelle Jean Fombrun Geoffrion saura en dire plus. C’est le même Laurent Salvador Lamothe qui avec P. Baker avait attaqué en justice Haïti-Observateur, avec la complaisance étonnante de la presse locale surtout, pour soutenir des inexactitudes malgré les faits révélés par la suite du jugement rectifié de la juge Ungava. Cette presse ne s’est jamais excusée.
Laurent Salvador Lamothe est le bon menteur avéré, non pas diplomate ni le chef de.
2e extrait : Capitaine ou amateur, Laurent Lamothe s’exprime : « Je sais qu’il s’agit là, Monsieur le Président, d’un grand défi. Il convient de remodeler le visage d’Haïti et d’en projeter, à l’extérieur une image différente de celle véhiculée habituellement ». Il s’installait au ministère, le 24 octobre dernier. Ministre, il se permet une précision dans un autre discours, le 11 novembre à l’INAGHEI : « Nous devons changer l’image que nous projetons dans la coopération internationale axée depuis des lustres sur l’assistanat ». Nous ne le lui faisons pas dire, et nous admettons que cela fait dans un patriotisme intelligent. Mais, poursuivons avec son mandat, le ministre ferait dans la mythologie grecque, il précise : «Dans cette tâche herculéenne et de longue haleine ». Son nationalisme ne suggère pas ‘’tâche louverturienne ou dessalinienne’’ alors que cela ferait dans la réalité. Ce n’est cependant pas pour cela qu’il faut s’emporter et dire qu’il y a un amateur étranger au timon.
Je me retrouve après onze années accomplies, avec l’étonnante conclusion forcée de la note du Département d’État américain qui désigne l’esprit de la tâche herculéenne et de longue haleine protégé de Bill Clinton en personne. L’homme dénoncé a volé.
Quid de cette presse locale complaisante qui a diffamé, était-elle de collusion ?
3e extrait : Alors quand il dit : «Nous allons encourager la compétitivité sur les marchés internationaux et obtenir de nos alliés la construction de nouvelles infrastructures en Haïti», doit-on conclure à la mendicité comme diplomatie d’affaires, à l’angélisme comme pédagogie ou au mensonge comme tradition ?
Haïti aujourd’hui ne mendie pas son pain, le Département d’État américain explique le vol du voleur, implicitement des associés par défaut. Mais, on lui vole encore plus si aux considérants, s’ajoute la masse critique de fonds transférés par ces ressources haïtiennes à l’étranger, qui ne servent en réalité qu’à payer des rançons aux voleurs de tous acabits, au lieu de contribuer au développement de sacrifices consentis.
En bon Africain européen, je dis : Bill tu dis quoi ?
Charles Tardieu-Dehoux s’étonnera donc de la mécréance de l’Haïtien après avoir perdu tous ces milliards de dollars (Petrocaribe et de la CIC) après le séisme, pour ne citer que ces deux cas.
Il fait beau se plaindre pour le HCT en considérant insultant la bourde imposée à Mirlande Hyppolite dans son approche de rencontre nationale, dit ‘woumble’ tandis que d’autres préparaient ‘la Jamaïque’ à ce même effet. N’est-ce pas Ariel Henry qui s’est pointé là-bas (avec per diem) après avoir fait naître un HCT en caput mortuum, n’est-ce pas le cas quand c’est le HCT qui devrait remettre au gouvernement non pas une feuille de route, mais des recommandations recueillies après travail de collabos. Nous avons tous dans la mémoire sémantique, Laurent Salvador Lamothe au CGI accueilli en savant par Bill. Pour voler ces millions en compagnie d’une ambassadrice américaine au Carnaval à Jacmel? La Primature fait tout simplement l’objet d’une reconduction du même système que l’on découvrira plus tard trop tard. En fait, a-t-on saisi Lamothe, que sait Trump de Bill, dans les documents confidentiels?
Haïti-Observateur / ISSN: 1043-3783
Cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, VOL. LIII, No. 20 New York du 7 juin 2023 et se trouve en P. 5 à: h-o 14 june 2023