PLANÈTE HT POUR SORTIR DU TROU

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ Par Dan Albertini

  • PLANÈTE HT POUR SORTIR DU TROU
  • Entre (). Quand le CERN lançait la boucle du grand collisionneur Hadron. Fermons les (). 

Il y a de cela sept ans, j’expliquais la nécessité pour Haïti de s’aligner sur le numérique dur, héberger l’ingénierie du stockage, du transport et de la connectivité des télécommunications. Transformer la problématique onusienne en opportunité. Objectif, l’hébergement de ce qui est connu sous l‘appellation « big data center ». Cela impliquait la notion de bande passante haut débit, celle de la sécurité de nos propres données nationales. Cela devrait simultanément, constituer un flux migratoire accéléré qui est en soi plus qu’un indice commercial lucratif sans débours. Un flux naturel de rétention aussi, en implémentation. Figurons plus loin que la notion pratique et sensible de l’utilisation dite de virtualité. C’est un pôle qui renferme des matières de formation techniques, scientifiques, en termes d’ingénierie : service d’installation, de réparation, maintenance. Transfert technologique. Conception. L’IUT a sous l’influence de ténors du marché global, séparé la gestion de trois plateformes de communication. Cela a institué un autre type de développement parallèle de connectivité multiplexe. Sept ans sont alors devenus des siècles en amont dont l’aval définit en repoussage de la notion de l’infini, infiniment mesurable par voie de conséquence. L’Haïtien évolue dans cette sphère. Un haut fonctionnaire conseiller en politique décisionnelle et au niveau du secrétariat du Parlement, de passage à Genève (2010), trouva la notion intéressante, d’avenir rapproché. Le temps a passé.

La mise en demeure citoyenne car c’en était une, a touché plus de personnes comme par exemple un expert-ingénieur spécialisé dans le domaine. Max Larson Henry fréquentait déjà les forums internationaux à titre de panéliste invité. Des négociations auraient été en cours à cette époque avec Google, disait-il.

Et, j’ai touché du bois ici même à travers ces colonnes. J’ai mesuré aussi la compréhension des Parlementaires de l’époque afin de leur faire comprendre, où étaient stockés leurs emails réputés confidentiels. Chez Gmail, Yahoo, Hotmail, etc. L’incompréhension totale, disons-le gentiment, démontrait l’ignorance de la gente qui légiférait pourtant sur toutes le notions constitutionnelles, y compris celles de la souveraineté nationale. Qui ignore aujourd’hui les scandales NSA en matière de surveillance, des dernières élections présidentielles américaines. Mieux, le seuil de rentabilité des entreprises contractuelles. Nous savons tous que la notion de la diplomatie internationale prise globalement et au domestique, dépend depuis l’aube de ces communications cryptées. Autre spécialité utile aux banques, à l’armée, à la PNH. L’email du Président Moïse à sa femme passe par qui aujourd’hui ou, est crypté, décrypté par qui ?

Vu d’un autre aspect. J’ai souligné la sensibilité de la notion depuis la campagne SMS-728 du président Martelly, par la connexion Lamothe. C’est-à-dire par le concepteur Jean Fombrun-Geoffrion en l’occurrence [détenteur d’un brevet canadien en communication sans fil]. J’ai traité tout ça sous le titre : l’Axe Numérique…, afin de démontrer combien l’État était à découvert. Que s’est-il passé depuis, peu importe, c’est irrécupérable. Demain, non !

La Planète HT c’est quoi ? Le.ht est une extension qui est pratiquement attribuée à Haïti en termes d’identité de serveurs de domaine. Est-elle gérée, exploitée et maitrisée réellement au profit d’Haïti ? La gestion laisse à désirer, le coût exorbitant repousse les acquéreurs car les attributs ne sont viables en matière d’appartenance ni de flux. Cependant, il est encore temps de créer, de surprendre, de rentabiliser. Si le .ht devenait une véritable planète d’attraction web pour les Haïtiens d’abord, comme une signature 1804. Si Haïti proposait la création d’un .pap, pour Port-au-Prince, subsidiaire du .ht, afin de récupérer sur une abréviation propre déjà connue. Créer des comptes email des providers existant sur cette base serrait un gain capital. Si la complexité de constellations s’offrait, serions-nous prêts à devenir autonomes ?


Cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 5 avril 2017 VOL. XXXXVII, No. 13 New York, et se trouve en P. 13 à : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2016/12/HO5April2017.pdf