SUR LA ROUTE DU CINÉMA par Dan Albertini
- RACISME À MANHATTAN (9/30). Près de Broadway, le 725 a péché selon le code M
La musique d’el Gran Combo tourne à un rythme infernal, elle est pourtant une salsa clasica, la voix de Willie Colon résonne : ‹‹nacio varon senores nacio varon›, musique emblématique de la salsa internationale. Les images sont légion et défilent d’un gigantisme : Tito Puente, D Léon, Sonora, et non le moindre, Hector Lavoe. L’instrument à vent est là et résonnent pour la ville, l’uniforme aussi remplit les couloirs de Carnegie Hall avec ses vocaux danseurs. Ici c’est NYC et on les nomme les pedro dans le lexique de la polémique de rue. Cela se passe tandis que dans une cour fédérale à Puerto Rico, le juge décide que le père est un mauvais exemple pour le jeune fils mineur, le racisme est criminel depuis Durban II. Le sexisme aussi. Halte-là, ce n’est le pedro-macho c’est le yankee–boche raciste blond, l’immunité ne lui suffit.
Confondant dans un mélange de langage new-yorkais le mot varon espagnol et baron anglais, le juge confia le jeune garçon à l’éducation des ancêtres de Willie Colon, à Puerto Rico. C’est du racisme dit-il que d’avoir laissé un état confédéré sans mesure d’urgence quand DC fait la guerre aux varones à New York. C’est la conscience qui parle, elle appartient à toutes et à tous. Cela se passe au même moment où président D réclame une peine pour offense de lèse-majesté contre la critique. La caméra nous transporte à Moscou au même moment vlad publie deux décrets sur le falsche (fake news). La police de goulag seule saura apprécier le contenu même du média d’information devenu ennemi du peuple dans le discours de président D. Le pardon présidentiel devient vertu monnayable, indulgence vendue, et le prix : silence !
- Grande ressemblance dans l’action concertée d’un homme dominé par Moscou, crie Diaspo.
Mais, juge Elijah avait déjà dit sous forme de question à une rencontre privée : qu’allez-vous laisser comme héritage pour vos enfants, est-ce le mensonge comme culture le crime impuni ?
La scène est mélangée, le scénario abracadabrant, mais en réalité c’est une histoire vécue aux mille et une ramifications connue des bas Cartier de la 42nd Street. La charge est sévère.
Allen Weisellberger est de naissance juive, et, quand Cohoen parle de président D en raciste, il y a fort à parier, mais surtout à croire que cela aurait rapport avec ses origines. Ce qui en toute présomption offrirait à Weisellberger la raison pour retourner son manteau contre président D. S’il n’est pas d’ailleurs la pièce de la CIA à l’intérieur de la Tour D.
- C’est la 1e charge : raciste et condamné de fait.
Dans un pays d’experts et d’école d’expertise, l’évidence qui démontrerait l’engagement de D pour barrer la route à sa fille plus intelligente, mais lui permettre de faire de l’argent à la manière des fils Martelly en Haïti sous prétexte d’aider est facile à démontrer. Surtout, quand les fils Erik, Donn J, changent pour la 3e fois, non l’essence de la T Organisation mais le camouflage mal réussi qui cette fois-ci remplace les mots : nouvelle génération par our history, tout en tenant l’espace de chasse gardée hors de portée d’Ivanka. Président D a-t-il d’ailleurs reçu une dot pour la main de sa fille accordée à son gendre dit-on réputé être l’autre colonne ? Peu importe, président D lui prive d’un droit qui fait de lui ce dont les accusations soutiennent : un dangereux misogyne. Clameur publique dans un autre pays, féminisme ici.
- C’est la 2e charge : misogyne sexiste et condamné de fait.
Diaspo : quand dans une colonne de l’hebdo je dis que D a probablement les choses en mains malgré sa déclaration de transférer les pouvoirs, je ne savais pas que Cohoen allait confirmer en expliquant au Congrès que D juge Donn J comme étant d’un rush judgement in the world. Raison de plus pour croire la main mise de président D jusqu’à présent dans les affaires même s’il met Erik et Donn j comme de la prochaine génération de la TO. Ils sont devenus histoire.
Merci d’y croire !
ce communiqué est publié par l’hebdomadaire Haïti Observateur, édition du 3 mars 2019 et se trouve en P.8 à : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2019/04/H-O-3-avril-2019.pdf