DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ
- The Seizure of Haiti by the United States
- [a report by Frederick Bausman] suite3
- Entre (), le réaliste de la digression est encore frappé du schisme là où j’évite le sujet en cours pour la 2e résonance chroniquaille. L’intérêt tient contre l’oubli du mesquin ‘mandax’. Qui voit l’espoir des É.-U., dans les faits si l’esprit originel est un ver du fruit qui se plaît à l’être. Le p’tit neveu de Napoléon l’esclavagiste, idiome du condamné qui se vante de bon vin, doit m’édifier à salut. Aujourd’hui, Vivek est soumis à Trump qui accuse Biden. On nage dans le déni d’Obama président, sur l’acte caché de Jo le mandax qui viole manu militari l’esprit de 1804, pour et par ses ressources, fin de ().
Mise en situation
Colonel Malenfant dans le livre Des colonies et particulièrement de celle de Saint-Domingue ; mémoire historique et politique (Paris), où il explique que les «colons propriétaires» lui ont suggéré «d’envoyer une armée formidable, et d’exterminer tous les mulâtres et les nègres», quand «ils savent» que son implication auprès du «général Leclerc» avant son «expédition» fatale et l’échec du général Rochambeau, tout écrivant qu’«ignorent pas que la douceur et la persuasion me paraissent les meilleurs moyens à employer pour faire rentrer sous la domination française les mulâtres et les noirs devenus indépendants ; moyens qui, au besoin, n’excluent pas et justifient l’emploi ultérieur de la force». Lesquelles sont encore en Afrique, et particulièrement en Côte-d’Ivoire, au Chad, au Sénégal…etc. Ils étaient antijuifs depuis l’édit du Code noir.
Même logique américaine après 1932-34 avec la sortie obligée des Marines violeurs, tueurs à Marchaterre, qui sont au pays aujourd’hui avec la complicité canadienne.
Extrait du 1e paragraphe qui a suivi la note d’introduction du Rapport Bausman : «She was deprived of it in 1915 by the United States. Since then we have been in virtual control of her territory, our marines have been in military occupation o f the country, and the former republic has been stripped by us of every vestige o f her sovereignty».
Point 1 des conclusions: «The presence of our military forces in Haiti after the disturbances of July 27-28, 1915 , had quieted down was violative of well recognized American principles»
Le 2e paragraphe de la section: Relations between the United States and Haiti: « From 1847 on, the United States has in fact made several attempts to obtain control of the harbors».
Et les É.-U., d’Amérique par ce qui suit de provenance dans la présentation de la CIA Haiti World Factbook, non seulement savent de qui parle-t-on en Haïti, mais décrivent brièvement l’origine d’un crime en marche depuis les temps de l’Espagne en passant par la France par la suite, à aujourd’hui tout en évitant dans la section Natural Ressources évitent d’inscrire le pétrole et l’uranium cités dans le Rapport F Bausman de 1922, et corrompent les données sensibles par ceci : Catholic 55%, Protestant 29%, Vodou 2.1%, other 4.6%, none 10% (2018 est.) en sachant ce qu’ils ont fait sous l’occupation militaire de 1915, à la culture profonde haïtienne, mais dénoncent ainsi : «The native Taino – who inhabited the island of Hispaniola when Christopher Colombus first landed on it in 1492 – were virtually wiped out by Spanish settlers within 25 years. In the early 17th century, the French established a presence on Hispaniola. In 1697, Spain ceded to the French the western third of the island, which later became Haiti. The French colony, based on forestry and sugar-related industries, became one of the wealthiest in the Caribbean but relied heavily on the forced labor of enslaved Africans and environmentally degrading practices. In the late 18th century, Toussaint L’OUVERTURE led a revolution of Haiti’s nearly half a million slaves that ended France’s rule on the island. After a prolonged struggle, and under the leadership of Jean-Jacques DESSALINES, Haiti became the first country in the world led by former slaves after declaring its independence in 1804, but it was forced to pay an indemnity of 100 million francs (equivalent to $22 billion USD in March 2023) to France for more than a century and was shunned by other countries for nearly 40 years. On 12 July 1862, the US officially recognized Haiti, but foreign economic influence and internal political instability induced the US to occupy Haiti from 1915-1934. Subsequently, Francois « Papa Doc » DUVALIER and then his son Jean-Claude « Baby Doc » DUVALIER led repressive and corrupt regimes that ruled Haiti in 1957-1971 and 1971-1986, respectively. President Jovenel MOISE was assassinated on 7 July 2021, leading the country further into an extra-constitutional governance structure and contributing to the country’s growing fragility. On 20 July 2021, the Government of Haiti installed Ariel HENRY – whom President MOISE had nominated shortly before his death – as prime minister. As of March 2023, Haiti had no sitting elected officials.»
Il est donc indéniable, l’apport de la révolution haïtienne dans l’histoire du monde, dans celle des Amériques, dans les colonies comme de la métropole française, jusqu’à la problématique contemporaine actuelle, dérange et rend aigri le colon.
Comment la définir dans les mots du Canada dans les archives du Wilson Center ?
«With the situation in Haiti deteriorating and illegal emigration on the rise, U.S. policymakers apparently have seen no alternative to heeding the Henry government’s call for an international stabilization mission, a view also shared by the United Nations. But the United States seems prepared only to provide logistical and financial support, not the needed boots on the ground. For those, it has hoped that Canada would take the lead, together with other countries, possibly from the Caribbean».
Notons que les actes dans l’illégalité. Du Canada et des É-,U., ne sont décrits sinon une immigration haïtienne due à leurs mots : «acting president Ariel Henry», non pas PM de facto désigné non assermenté selon la Constitution d’Haïti.
Les déductions sont claires : «In many ways, Canada is a logical candidate: it is the only other sovereign state in the Western Hemisphere where French is an official language and, like Haiti, it is a member of the Francophonie grouping of French-speaking countries. Aside from whatever broad affinity which this may create, it means that Canada has a pool of French-speaking soldiers, police and diplomats which could be deployed».
La situation décrite est telle: «The country is paralyzed politically while armed street gangs with murky links to different political factions and business interests control much of Port-au-Prince, where the National Police, painstakingly trained and armed by western donors, are unable or unwilling to confront them. Amidst the chaos, the economy is in free fall».
Revenons plus haut avec : «A Permanent Headache»
«Haiti’s longstanding problems are well known in both Ottawa and Washington, where policymakers have struggled to address chronic political dysfunction and economic crisis in the Western Hemisphere’s poorest country. Beyond raising humanitarian concerns, instability in Haiti also has led to emigration from the island that has given rise to unwelcome headlines and a perceived need for action».
Alors où sont les résultants d’une présence onusienne dont le Canada, en Haïti depuis lors, sans résultats sinon une forme de complicité où l’on voit des diplomates et anciens présidents posséder pendant leur mandat, des affaires en Haïti, malgré Vienne !
Concluons cette vue avec l’introduction du document descriptif :
«Relations between Canada and the United States usually revolve around big issues—how to deal with a world in which Russia and China are posing major new challenges, how to move forward on the global transition to a low carbon future, how to iron out nagging disputes which interfere with our vast trade. But in recent months, the small, deeply troubled Caribbean state of Haiti has risen to surprising prominence in the bilateral relationship».
C’est ainsi que l’ingénierie canadienne défend l’intelligence et les sciences canadiennes dans un monde d’Affaires. C’est ainsi que Richard Sanders l’auteur et ancien membre Senior Foreign Service of the U.S. Department of State
C’est ce Canada qui est derrière les déclarations à la presse en été dernier, de Mulry Mondelice Ph.D., du collège militaire Royal de Sanit-Jean, lors d’une rencontre pour la souveraineté d’Haïti, à l’UQAM, organisée par une convention désormais désuète, car des participants comme M Mondélice sont pour une intervention militaire étrangère, dans le contexte décrit plus haut, quand le peuple souverain victime de gangs financés par l’étranger d’après plus d’une source crédible, demande l’occupation pour des raisons non avouées «Pour Mulry Mondélice, professeur adjoint au Collège militaire royal de Saint-Jean, il s’agit d’une bonne nouvelle».
Ariel Henry par la représentation américaine de proxi, est un criminel politique pour avoir tenu le peuple en situation punitive criminalisée pour l’étranger et ses plans. Et, minimalement c’est un crime de haute trahison commis dans une situation sans le mandat républicain, depuis plus de deux ans. Pire, au détriment des tissus sociaux, pour répondre aux tentatives avérées dénoncées depuis le Rapport F Bausman et cosignataires en avril 1922 qui démontre 1915 illégal, mensonger, criminel simplement par Marchaterre [où les descendants Lubin n’ont été dédommagés], pris dans un massacre où l’agresseur exposait ses crimes dans l’impunité.
C’est cette même Amérique qui dans le Rapport Bausman (1922) sur l’invasion militaire illégale américaine en Haïti, a confisqué les 500.000 USD de la République d’Haïti pour les placer dans une banque à moitié français (Bonapartienne) et moitié new-yorkaise.
Fin du 3e et avant-dernier élément de réflexion !
cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, VOL. LIIII, No.6 Édition spéciale Canada du 27 mars 2024, et se trouve en P…. à : h-o 27 mars 2024