Haïti-Observateur
- HOMMAGE
- Un destin : Thomas Désulmé Par Lesly F.Manigat
C’est à l’étape de Miami d’une récente traverse transcaribéenne que l’affligeante nouvelle de la mort de Thomas Désulmé m’a surpris. Peu de gens savent combien affectueux étaient devenus, durant le temps d’exil impie auquel le régime dictatorial des Duvalier avait condamné quelques-uns parmi les plus valables et les plus patriotes des fils du pays. Les liens d’amitié entre Thom et moi, malgré la différence de génération, de conception et la vie, de domaine de compétence et de trajectoire. Il lui arrivait, même aux meilleurs moments de nos relations, de me dire et de dire aux autres tant tantôt qu’il et était mon frère ainé, tantôt que j’étais comme son fils.
On a commencé à se fréquenter seulement dans les années 1964 analyses a 1974, à Paris où il avait installé sa famille et où il échangeait nouvelles et Colbert Bonhomme, une autre victime de Duvalier replié sur Paris en survie difficile et digne après un bref exil dore londonien.
Jean Fouchard rentre de Conakry ou il n’avait pas eu à se plaindre des affaires dont il avait eu à s’occuper dans la Guinée de Sekou Toure, et moi-même qui, exil a 33 ans après avoir connu la prison sur Duvalier et fui le pays grâce à l’obtention de l’asile diplomatique a l’ambassade d’Argentine. Venait de substituer la capitale française a la capitale américaine dans ma poursuite de ma carrière universitaire d’enseignement et de recherche. Sans savoir encore que je serais poursuivi par les hommes de Duvalier jusqu’à me faire condamner à mort par contumace en 1968, condamnation que Jean Fouchard et Colbert Bonhomme furent les premiers à m’apprendre l’ayant lue avec surprise dans le quotidien parisien ‹‹ Le Monde ››.
C’est à partir de Paris que j’ai eu vraiment l’occasion de connaitre et d’observer de près Thomas Désulmé. Il aimait raconter ses modestes débuts de fils de paysan de la Plaine. Puis de vendeur de bétail, puis de chauffeur propriétaire transporteur de denrées pour les grandes maisons de la place de Port-au-Prince, puis de spectaculaire à son propre compte jusqu’à son irruption dans l’aisance dont il n’était pas peu fier, souvent pour souligner qu’il n’avait pas, lui, attendu 1946 pour émerger.
Il m’a dit qu’il jouait aux cartes au cercle Bellevue bien avant l’arrivée au pouvoir d’Estimé, autre manière de dire que la révolution de 1946 ne l’avait pas « fait »,comme se fut le cas des « authentiques », groupes dont il allait pourtant faire partie ou, en tout cas, auquel il allait être assimilé, à tort sans doute un peu, mais aussi, âpres tout a raison, même un peu sinon grandement parisien, on arrivait même à le retrouver une ou deux fois dans un amphi à la Sorbonne ou à Sciences de Po. certes, il n’avait pas de formation pour en suivre les cours, mais il avait la curiosité et le mérite d’y aller chercher quelques idées qu’il ressortait ensuite, avec une rare assurance ,dans ses conversations. Car dans un pays ou on continuait à préférer le beau parler brillant des tribuns et la belle plume des écrivains de belle eau, le milieu ne l’avait pas épargné du complexe cicéronien et lui faisait parfois envier les rhéteurs aux Français charrie comme les Antonio Vieux, les Émile Saint Lot qui le fascinaient, avec lesquels il ne pouvait pas rivaliser sur le chapitre du verbe, mais sur lesquels il avait l’avantage d’une autre forme intelligence et de savoir plus pratique et d’un talant d’« Opérateur » plus performant.
On ne dira jamais assez en tout cas, la soif d’apprendre qu’il y avait chez cet homme. Car même quand, par nécessité il « cranait » pour tenir le crachoir, il savait ce qu’il ne savait pas, et c’est tout naturellement qu’il posait des questions pour augmenter et élargir ses connaissances.
Mais il était trop occupé à se livrer à des activités les plus diverses pour être un bon autodidacte.
Par contre il apprendra dans les gros livres de la vie. Je vois tout un symbole dans le fait qu’il ait mieux réussi dans un milieu marqué par le pragmatisme anglo-saxon que chez lui ou, pour les hommes de sa génération, il fallait être un Léon Laleau ou un Price Mars pour être considéré comme ayant fait de sa vie un succès achevé. Il a, en effet, pris sa revanche, et de quelle manière ! Mais sur son terrain, bien sûr.
Pionniers des industries plastiques et de la télévision en Haïti, l’ancien petit paysan de Lilavois allait en effet se relever l’entrepreneur progressiste des industries d’avenir liées à la nouvelle révolution scientifico-technologique de la seconde moitié du XXe siècle.
Chassé de son pays par l’inhumaine dureté de la politique haïtienne au moment de son durcissement fascistoïde avec François Duvalier le terrible, Thomas Désulmé ira demander aux rives plus hospitalières de la Jamaïque voisine ce que lui refusait son pays natal, en vertu d’une constante trop souvent vraie que nul n’est prophète dans son propre pays. Et c’est là-bas que Thom va déployer tout la dimension de son génie d’entrepreneur en devenant le géant caribéen de l’industrie des produits plastiques dont il diversifia la gamme, et en créant sur la côte nord de la Jamaïque un complexe touristique d’une série de villas autonomes avec chacune sa piscine, et reliées au point de vue organisationnel a un hôtel central « Eaton hall » au voisinage de Runaway Bay. C’est la qu’il aimait converser avec moi a bâtons rompu des heures durant, que dis-je, des journées entières puisqu’on promenait ces « audiences » à l’haïtienne, aussi bien dans la mère entre deux vagues venant mourir sur la plage, qu’autour d’une bonne table arrosée de bons vins de la cave D’Eaton Hall, car Tom recevait princièrement ses amies de passage. M’offrant une de ses villas pour quelques jours, il avait pris l’habitude de me retenir ainsi, quand je venais une fois par trimestre par trimestre, à Kingston, soit pour participer aux séances du sénat de l’University of the West Indies auquel j’appartenais, soit pour au rectorat de cette université pancaraibes dont je dirigeais l’Institut des relations internationales situe sur le campus de Trinidad. Nous parlions bien sûr d’Haïti, de ses problèmes et de son avenir.
Il avait payé cher pour avoir voulu être un dirigeant politique que de premier plan de son pays, puisque les sbires sinistres d’alors ont tué deux de ses fils. Maurice et Rolande, et que Duvalier lui-même lui a refusé d’aller au chevet de son père mourant alors qu’il avait débarqué à cette fin à l’aéroport international de Maïs gâté. On l’a vu pleurer en reprenant l’avion après le « Nyet » implacable de l’homme qu’il avait aidé à accéder au pouvoir en 1957. il m’a souvent raconté cet épisode de sa vie, alors qu’il préférait faire le silence sur l’assassinat de ses deux fils sous Papa Doc. Il me parlait aussi avec franchise de la marche de ses affaires, de quelque difficultés conjoncturelles ou même structurelles dans la croissance de ses entreprises, sollicitant mon avis alors qu’il pouvait considérer en savoir plus long que moi dans ses domaines, m’expliquait ses projets et allait jusqu’à me faire participer à des réunions de travail avec son staff d’Allemands et d’Anglais qui avait ses préférences comme experts pour assurer la réussite technique et administrative de ses entreprises.
Il était animé par le désir d’être « up to date », c’est pourquoi il explorait toutes avenues ouvertes par les recherches et les découvertes les plus récentes dans le domaine des industries plastiques et dans celui plus large, de la gestion industrielle qui n’était pas sans lui causer quelques problèmes et quelques soucis.
Le destin prodigieux de l’entrepreneur chez Thomas Désulmé m’intéressait a un point tel que j’avais décidé et entrepris de dédier a son cas une monographie dans une collection que je comptais lance à Paris sur les « figures d’entrepreneurs en Amérique Latine et dans la Caraïbe » et que je voulais inaugurer par une étude présentatrice de Simon Patino, le légendaire roi de l’étain bolivien, lui aussi au très modeste début de simple muletier de l’Altiplano. Le sort a voulu que la première monographie achevée fur la thèse de Claude Polet faite à mon instigation et sous ma direction a l’université de Paris VIII (Vincennes) sur le Vénézuélien Augusto Mendoza et son empire industriel. Puis, devenu mon assistante de recherche, elle s’attela, avec moi, à la monographie sur Thomas Désulmé que nous eûmes l’occasion d’interviewer a plusieurs reprises pour accumuler les matériaux de l’enquête.
Je dois avoir encore dans mes papiers les questionnaires et réponses de ses entretiens auxquels Tom se prêta de bonne Grâce. Mais quand je suggérai un voyage à Port-au-Prince pour la poursuite des recherches, la jeune chercheuse parisienne fut gardée à l’aéroport, ses valises fouillées, les ourlets de ses robes défaits à la recherche, parait-il, de microfilms, ses pots de crème vidés, et elle-même interrogée à mon sujet et sur mes activités, par le chef de la police en personne, le commandant de la garde présidentielle en personne, et par Luckner Cambronne au nom du palais. Elle a eu juste le temps d’apercevoir à travers les fenêtres une paysanne sur un âne maigrelet, seule image qu’elle a gardée de l’Haïti traditionnelle, car elle a été renvoyée par le premier avion en partance. Et c’est ainsi que l’enquête pour la monographie sur Thomas Désulmé n’alla pas plus loin.
D’ailleurs, la collection « Figures d’entrepreneurs en Amérique Latine et de la Caraïbe »ne vit malheureusement jamais le jour, son directeur fondateur ayant entretemps quitte la capitale française pour le campus universitaire trinadien de Sainte Augustine de l’University of the West Indies ou, paradoxalement, il allait avoir l’occasion de revoir Tom plus souvent et de le voir devenir une personnalité de plus en plus importante et appréciée dans la caraïbe Anglaise tout entière ,et tout naturellement, de manière plus particulièrement Jamaïque ou il avait implanté ses entreprises industrielles modernes.
Faut-il dire que l’homme politique chez Thomas Désulmé était resté, par contre plutôt traditionnel, question de génération et d’itinéraire politique sans doute. Mais aussi parce qu’il gardait à l’esprit le style de politique haïtienne auquel il avait participé de 1946 à 1957 avec sucre selon lui. Il aimait souvent rappeler, et c’est significatif, le « coup de cerveau » qu’il fit à Emile Saint-Lot en aout 1946 pour faire élire Dumarsais Estime a la présidence. Les chambres législatives, réunies en constituante, discutaient article par article le projet de nouvelle constitution après l’adoption de laquelle devait avoir lieu l’élection présidentielle.
Un petit groupe conçut avec Désulmé l’idée de faire suspendre les travaux de la constituante pour passer à l’élection du président de la République, ce à quoi ne manquerait sans doute pas de s’opposer le tribun. Émile Saint-Lot dont l’influence politique était alors considérable et qui prenait de plus en plus d’ascendant au cours des débats de la constituante qu’il dominait au point qu’il allait vraisemblablement en sortir comme un redoutable candidat à la présidence. Désulmé m’a raconté comment il a dormi à Laboule avec Saint-lot comme d’habitude, et en est descendu présenter la proposition sans en dire un mot à celui-ci qui en fut surpris et décontenancé.
Dumarsais Estimé fut élu président de la République le 16 août 1946 a la faveur de la suspension des travaux de la constituante. À n’en pas douter Désulmé considérait comme un coup de génie, cette opération politique de son cru qui avait bien produit le résultat escompte. C’est cette politique traditionnelle qui allait hélas seulement changer pour le pire avec les Duvalier, en donnant une place démesurée à l’argent et au meurtre.
Thomas avait un atout : l’argent, ou en tout cas, la réputation d’en avoir beaucoup, ce qui est tout comme puisque la perception compte plus que la réalité en politique opérationnelle, mais le spectacle de (et la participation dans) la démocratie jamaïcaine « à l’anglaise ».Je veux dire selon le modèle de Westminster, l’avait acquis a l’idée que le régime démocratique était sans doute le meilleur pour un peuple.
Cependant, il avait ses réserves sur son efficacité immédiate dans la situation actuelle d’Haïti. Il n’avait que sarcasmes pour les profiteurs de la classe moyenne, grands, petits et moyens, qui venaient solliciter ses proches et auxquels il reprochait de ne pas savoir produire, mais seulement dépenser, et, sur ce point précis, il n’a pas hésité à me le dire sans fard à plusieurs reprises, après avoir donné quand même quelque chose à ces politiciens quémandeurs. Mais en même temps, il y avait comme une complicité permanente entre les éléments de cette même classe moyenne promus en 1946 et lui, qui, tous comptes faits, avait un faible pour eux au moment même ou ils vilipendaient leur comportement, et il savait qu’il avait besoin, lui d’une fonction publique pour bien vivre. Il m’a raconté la savourant l’histoire d’un ami de Magloire qui, juste après le coup d’État qui renversa Estimé, laissa tout le monde solliciter toutes les positions importantes et juteuses sans rien réclamer, et comme Magloire s’en étonnait, cet astucieux ami finit par demander au nouveau chef d’État simplement l’autorisation de pouvoir s’approcher de lui en public de temps en temps, et de lui chuchoter quelque chose à l’oreille pour que Magloire puisse ostensiblement acquiescer de la tête. Autrement dit, avoir l’oreille du président au vu et au su de tout le monde lui suffisait pour réussir dans le milieu.
En 1957, Désulmé opta pour le candidat Duvalier qu’il aida à accéder au pouvoir suprême, mais sous Duvalier président, il n’eut pas longtemps l’oreille du chef de l’État. Aux côtes de l’ombrageux Papa Doc.
Donc. Il n’y avait pas de place pour un Thomas Désulmé. Le Baobab déracina le chêne qui dut aller faire repousser ses racines en Jamaïque que pour s’épanouir en « géant industriel », ce dont il avait déjà l’étoffe et donc ce pour quoi il était fait.
Conscient des carences de sa formation intellectuelle, ce que des « sans pitié » du milieu lui reprochaient avec un petit sourire qui se voulait supérieur ,il a su s’attacher fortement de jeunes amis universitaires dont il utilisait les services loyaux et compétents tels, pendant longtemps, un Gérard Loiseau, et ensuite, un George Beau-fils qui lui resta fidèle jusqu’à la mort. De même, la dévotion de jeunes amis de son patelin d’origine comme feu Etzer Racine, à sa personne était notoire même si leurs deux lucidités pratiques d’hommes de la Plaine devenus d’habiles opérateurs politiques ne coïncidaient pas toujours parfaitement.
Derrière une carapace de dureté l’Eline qui le faisait percevoir et craindre comme un tigre, il était l’homme des sincérités successives et se montrait capable de bon sentiment d’attention prévoyante et de dévouement exigeant en tant que père de famille et en tant que patriote haïtien. Toute vie à ses ombres et tout parcours a ses hauts et ses bas, comme tout homme a ses grandeurs et ses faiblesses. Cependant, je ne saurais oublie qu’au lendemain de mon élection comme président constitutionnel d’Haïti en janvier 1988. Thomas Désulmé, qui n’avait pourtant pas participé aux élections, fut le premier et l’un des rares sinon le seul des candidats à la présidence ou leaders politique d’alors à s’écrier : « Leslie Manigat est un gros patriote, un démocrate et un homme capable. Il faut lui donner sa chance et donner sa chance au pays avec lui ».
Ce n’est donc pas étonnant qu’entre son parti, le PNT, et le mien, le RDNP, se soit pratiquée au fil des temps une tradition d’entente cordiale dans le combat que nous menions, chacun de son cote, à sa manière, selon ses idées, selon son programme, selon ses moyens et selon sa propre stratégie, mais avec un souci partage du bien commun, une commune élégance dans la tolérance politique et une commune volonté de retourner ce pays au travail producteur.
Lors de ces derniers voyages en Haïti où il s’occupait de terminer sa nouvelle et somptueuse résidence à Laboule. Il a arrêté sa voiture en croisant la mienne sur la route de l’aéroport, pour me dire combien il approuvait mon insistance à affirmer avec force que la situation actuelle d’un pays en décomposition systémique ne doit plus durer, ne peut plus durer et ne va pas durer, qu’on ne peut pas laisser le gouvernement de l’État dans n’importe quelles mains, et qu’il faut un changement structurel pour lequel il devient impératif de confier à une équipe compétente et intègre de sauvetage national, l’inauguration des chantiers de la reconstruction nationale modernisatrice! Il aura épuisé sa longue patience de « bos suetus arairo » (de taureau habitue a être un bourreau de travail) sans voir la traversée victorieuse du Jourdain ni l’arrive joyeuse, enfin, a la terre promise, âpres tant de tribulations dégradantes et une échéance humiliante pour tout cœur de patriote.
L’antériorité et les contraintes d’un périple à l’étranger ne m’ont pas permis d’aller physiquement a Kingston, vendredi dernier, m’incliner devant sa dépouille mortelle comme je le désirais et l’avais même fait annoncer, là-bas, n’ayant pas pu trouver d’avion de Caracas a la fin des travaux de la « rencontre politique de haut niveau »a laquelle l’ODCA m’avait convie et au cours de laquelle j’ai eu l’occasion et le plaisir d’un entretien avec le président élu du Venezuela don Rafael Caldera, dont je m’honore de l’amitié depuis bientôt une quinzaine d’années, pour arriver a tant dans la capitale jamaïcaine. J’ai pu de Miami téléphoner a la famille par intermédiaire de son fils Yvon qui marche sur les traces paternelles et aussi comme homme politique (en Jamaïque), et surtout j’ai pu me faire représenter officiellement par mon ami le notaire Ernst Avin en mon nom personnel et par Me Martial Célestin, vieil ami du défunt, ancien premier ministre durant ma brève présidence, au nom de notre parti le RDNP. À leur retour, j’ai appris d’eux avec une triste fierté que Sa Majesté la Reine d’Angleterre et du royaume unis avait décerné la décoration O.J. a l’honorable Thomas Désulmé.
Le pays d’Haïti perd en Thom un de ses fils les plus remarquables, avec plus étonnante sa modeste paysannerie d’origine a la plus haute bourgeoisie d’affaires au sein de laquelle il a planté victorieusement et orgueilleusement son drapeau, en se souvenant qu’a sa naissance, comme le veut sa légende, un houngan de la plaine l’avait saisi, nouveau-né, pour le présenter aux quatre points cardinaux, en lui annonçant un grand destin.
La Caraïbe perd en Thom l’un de ses plus grands entrepreneurs industriels
La caraïbe perd en Thom l’un de ses plus grands entrepreneurs industriels, particulièrement la Jamaïque sa seconde patrie ou ses restes ont été inhumes au cours d’importantes funérailles ou les plus grands (y compris le premier ministre P.J. Patterson, ami de sa famille et ami de ses amis comme j’en peux témoigner pour en avoir fait l’expérience personnelle) côtoyaient les plus humbles en un grand concours d’amis et d’admirateur attristes, accourus entourer son intéressante famille éplorée a laquelle nous renouvelons nos sincères condoléances et dont nous partageons la douleur.
Leslie F. Manigat
- Ancien président
- Constitutionnelle
- D’Haïti secrétaire général
- Et leader politique du RDNP
remerciement spécial à Jean Junior Joseph qui nous a permis de récupérer les archives de cet article qui est publié par l’hebdomadaire Haïti Observateur, édition du 29 décembre 1993 et se trouvera en P. 10, 11 à : http://haiti-observateur.ca/wp-content/