When Hollywood Falls in Summer

SUR LA ROUTE DU CINÉMA par Dan Albertini

  • WHEN HOLLYWOOD FALLS IN SUMMER
  • Critique fictive de scénario imaginaire sur la chute d’HOLLYWOOD, auteur méconnu

Quand j’ai publié 2012 un calendrier Maya, Hollywood brillait de tous ses feux, qui l’eût cru, la scène allait choir en été pour faire un jeu de mots sans anglicisme : When Hollywood falls in Summer. Voyez plus loin le véritable sens du drame… in summer. Roland Emmerich a su partager sa peur, comme d’habitude, à l’écran, mais à la fin du film on était tous chez soi. Le grand écran attendait nos amis soit par les annonces, soit par la voie du cinéphile, les salles bondaient d’espoir de la mort apocalyptique au parfum d’un calendrier. Maya y était inscrite avec une date : 12 12 2012, le délire. Le commentaire, en Suisse, je me rappelle, c’était le rendez-vous en 2009, peu avant celui d’Haïti, le 12 01 2010 par contre où Port-au-Prince s’engloutissait. Sans le bruit produit de Centropolis Entertainment, c’était réel. Le séisme PetroCaribe fait encore plus mal, nous dit-on dans ce studio de Port-au-Prince. Fictif. L’été a empesté !

Nous avons un autre scénario, et j’imagine les titres s’il y en a : COVID’Hollywood.

Je sais partager ma peine, mais il n’y en a pas eu de l’autre côté de la barrière. Oui, barrière il y en a eu, car les ronces étaient de notre bord tandis que l’herbe grasse a lui chez celui qui se colorie pour nous ressembler dans notre misère disait-on. Misère que nous aimions ont-ils renchéri. Pour nous faire paraître selon leur vœu : irréel ?

J’ai de là entendu citer le terme black film festival pour justifier la porte ouverte dans le parallélisme éloigné d’Hollywood. Dieu de bonté, que les injustices sont mineures face aux complots pour ne pas laisser passer la mauvaise graine, disait-on une fois de plus. Que Haollywood naisse de ce spectre déchu, tant pis si nous nous égarions, mais on prendra la place et que donc, plus grand dans les faits comme dans la forme. Nous sommes du gigantisme de naissance qu’on a combattu tandis qu’ils l’ont emprunté.

Montréal a souvent dit desservir en mieux Hollywood, qu’en sera-t-il après la chute quand Haollywood brillera ? Ce n’est pas un voyage proposé dans l’erreur c’est une démarche payante avant la fin du film. Oui, il en aura un, plus qu’une chaise vide.

Si Simons savait, mais si Simons pouvait, alors le monde est en révolution, car il faut évacuer quand on a échoué. Simons & Simons, les maîtres d’Hollywood ont échoué à n’avoir pas su comment la machine Ming de la conception du cinéma propagandiste chinois marchera afin de prévoir. On va devoir apprendre en illettré, Simons ne sait lire ce livre. Le maître juif, Maïmonide a vendu un rêve et un navet. Il prend fin pour faire place à l’autre rêve, le navet y resta. Comprenez par 2012 calendrier Maya qui précède COVID, tout le monde recense le mort et la mort de l’autre pour justifier sa peine sa négligence, surtout son incapacité. Le grand écran trahit peines et larmes.

C’est d’une tristesse enivrante tellement le discours, l’homélie s’est effondra.

2012 CALENDRIER MAYA – courtoisie Cinéma Capitole, Nyon – Le monde se cherche une fin logique. Depuis toujours. La Bible en a proposé une sans l’illustrer dans le langage humain. Elle le fait dans un paradigme divin. Le monde moderne tente de la définir. Pourquoi ? 2012 offre un zoom en plongée dans la caméra de Roland Emmerich. Terrifiant !

La psychanalyse suggère de sortir de l’incertitude dans le but de se libérer, d’évoluer. 2012 est-il un exercice de psychanalyse cachée sous le couvert d’un inventaire technologique du divertissement ? Il faut tout simplement se permettre l’exercice pour tirer ses propres conclusions.

Le Bouddhisme propose la réincarnation de son côté, mais le message, trop spirituel, ne passe pas. On a déjà vu toute la série religieuse depuis l’exorcisme, la malédiction, le diable, etc. Adaptée sur toutes les croyances que s’accorde le monde. Le monde est plutôt matérialiste, s’accroche au palpable. Longtemps oubliés, les Mayas reviennent dans l’histoire par un calendrier, avec 2012. Le metteur en scène, pour réaliser la fin logique alignée sur le calendrier Maya, a fait a preuve d’un étalage d’acteurs moulés pour une telle mission. Une grande synchronisation.

Le cinéphile éprouvé doit s’attendre à voir l’ombre de décors hollywoodiens dans l’extravagance habituelle des grands studios du métier. C’est vrai. Mais quand l’imaginaire appelle en grand renfort, des prédictions interprétées dans une culture, et que celles-ci se rejoignent aux calculs d’une autre culture, il y a lieu de céder à l’angoisse dans la vision de la fin.

Les données – Une ancienne civilisation vivant dans les montagnes du Chiapas au sud du Mexique s’était déjà posé cette question. Elle s’est forgé un calendrier avec une date butoir et de là leur limite. Comme celle de l’horloge numérique en informatique qui avait suggéré la bogue de l’an 2000. Nous sommes convoqués aujourd’hui encore pour le 21.12.2012. Probablement aux 12H00, mais ce n’est pas dit. Au menu, angoisse, panique, incertitude. Richesse contre anarchie. Pouvoir et dépendance. 2012 dévoile un profond désir de survie chez l’homme.

L’histoire de 2012 propose aussi des recherches les plus secrètes qui rassemblent un monde divisé et démontrent une humanité de l’homme qui se recherche. Un terrible parallèle avec ses grandes découvertes et ses grandes connaissances. La haute définition du gigantisme des scènes présentées à l’écran met en relief un haut niveau technologique. Un mariage parfait de sons, d’artifices, d’ombre et lumière. Des tableaux déchirants qui interpellent l’intelligence de l’homme dans son ignorance de la fin. Mais de quelle fin s’agit-il ?

2012 résout l’affaire en provoquant un autre déluge avec le même principe de l’arche dans la Bible : sauver les espèces. Mais aussi, choisir au prix du déchirement. Plus que du cinéma, 2012 aura été la démonstration de la véritable nature humaine : un petit côté monstrueux, inhumain. Un risque de le traverser dans toute autre phase de récupération, ce qui nous ramène vers le long processus de réincarnation bouddhiste. Bref, le mal réincarné malgré tout.

L’auteur voulait-il être religieux ou tout simplement la religion est artifice au service du divertissement. 2012.

2012 est un bel espace de discussion qui va bouleverser. Comme la certitude de la boucle qui se renferme sur l’ego de l’homme.

2012 nous pousse rapidement aussi dans l’angoisse de la fin, sans préparation, vue par une société américaine coincée entre le spirituel et l’économie.

2012, des frissons, un casting épouvantable, mais réussie. Les maillons de l’angoisse, un film d’horreur qui finit sur une nouvelle découverte. L’Afrique n’est pas touchée par ce cauchemar me dit mon fils, mais restaurée, ça l’a plu.

Ah ! N’oubliez pas quand on sort de la salle, c’est du cinéma. Ciné/26-12-09

2020 est d’un réalisme sur tout écran tout format, le milliard ne guérit pas on le vole.

Il existe quelque part dans le monde, un homme son ouvrage un chapitre. Épilogue. Un dernier. Sinon le dernier. Frissons. Hollywood se meurt !

Jean-Paul Enthoven propose de garder en «quelques secondes, trois mots», le réveil.   Je me voyais déjà…, c’est de là que j’ai écrit dans l’intemporel l’histoire d’Haïti 2012 l’année carnaval pour changer (lien section Haïti). Hollywood est ici la grosse légume propagandiste calamiteuse, panne de courant, destruction, on est à court d’histoire de vie. Noé meurt par Abraham qui prostitua sa femme. Hollywood qui tourna the bridge of spie à Berlin Est évacue au profit de l’école de la peur. Il y a procès.

Merci d’y croire !


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, VOL. L No.19 New York, édition du 20 mai 2020 et se trouve en P.4 à : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2020/05/H-O-20-mai-2020-1.pdf