LA GUERRE DE TROIE PARISIENNE

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini


Entre (). Intercepter une ogive d’essai dangereux de Kim un, le dissoudre. Fermons les ().

H-O-10/05/2017, même observatoire. [Le signal viendra de Valls plus dangereux que tout autre, l’ambitieux déçu qui s’est vu enlever toute… Serviteur traître, qui n’a su se faire mauvais maître. S’il réussit à s’infiltrer au gouvernement, ce sera la galère pour ceux qui croyaient craindre Le Pen]. Dimanche 14 mai, le Président est investi. Macron est président.

Même date, lematin.ch corrobore, je cite : « L’ancien premier ministre français n’a pas mâché ses mots à l’encontre du nouveau président Emmanuel Macron ».

Titre contextuel : « …par En Marche ! Valls ne remplit pas les critères d’une investiture ». Extrait. « Dans le Journal Du Dimanche, il juge qu’il «est méchant» et n’a eu «rien de magnanime» en n’investissant personne face à lui aux législatives de juin ». Telle écriture telle lecture ? Ce numéro de tabloïde suisse-romand ne joue à l’autruche. Sa compréhension, « Macron, lui, est méchant, mais il n’a pas de codes, donc pas de limites ». Il cite l’assertion du « député socialiste de l’Essonne, près de Paris ». D’où, « ne pas investir de candidat face à Manuel Valls aux législatives, sans pour autant l’investir lui-même », voilà l’article en bref : « il n’y a rien de magnanime dans cette histoire », qui cite Manuel Valls, qui lui s’estime ainsi, toujours dans l’article cité : « On joue jusqu’au bout, on l’humilie, on l’isole, le tout pour finir par une solution de compromis ». Alors le compromis serait de lui laisser la place vide mais si on poursuit la logique, afin de mieux l’humilier, même si élu. S’il n’est donc pas en odeur de sainteté, ni l’article ni ce pugiliste ne le dit pas sinon que « c’est devenu le cas Valls », que rapporte l’auteur rapportant Valls : « …encore déclaré l’ancien chef du gouvernement dans les colonnes du JDD ». Et voici, plus qu’un indice, la note qui nous certifie. L’article conclue : « Manuel Valls confie encore avoir «réfléchi à arrêter» après sa défaite à la primaire socialiste fin janvier. Mais «au moment où survient la recomposition que j’ai toujours souhaitée, je vais être spectateur? Non ! Je veux être dans cette séquence», a-t-il encore affirmé ». Ainsi disais-je la semaine dernière : [Le p’tit Napoléon repentit qu’est Macron, même s’il a toujours trompé le Nègre, il est déjà à terre, pas de gloire ni de victoire pour laver le passé]. C’est-à-dire, le pire est à venir. Mais comment ? Histoire.

Si l’on remonte le courant d’historicité de la vieille Europe, Emmanuel Macron se placerait dans le milieu d’un conflit insolvable où il se tiendrait en Emmanuel de France. Tel Alphonse de France reconnu grand administrateur, ascendant Louis VIII mais, les grandes écoles dit-on aujourd’hui pour faire noble. De là grand conquérant, ne l’a-t-il pas dit lors de son discours, « l’esprit de conquête », quittant, fuyant immédiatement la nomination du PM, pour se rendre à Berlin (per diem), rassurer outre, réformer, quand il ne le fait là où se trouve le tendon d’Achille, sa vieille ‘’Éléonor’’ à Paris-merveille, c’est à dire des étrangers (ENP), contre Girondins (Brissotins), Jacobins, Sans-culottes, dans un pays où l’on ne construit plus de cathédrale mais travesti, on les travestit ! Cet Emmanuel de France se veut aussi Grand Alphonse de Léon conquérant jusqu’à Tolède, perdant face aux Musulmans à Zalaca. Il est pris en réalité dans une espèce de Guerre de Troie parisienne tombant entre mains achéennes. Le grand ennemi ? Sa réforme qui accuse la corruption certes, mais aussi la force de tonton.

Celui qui a suivi le cours de la passation de pouvoir jusqu’au discours du chef d’État-neuf a sûrement entendu des mots qui réveillent des souvenirs, malgré du polissage. EM : « je sais compter sur vous ». Il a donc besoin du peuple pour exécuter sa vision, non leurs besoins, dont ceux du Français-Le-Peniste. Sur la défensive mais en réalité un agresseur, les critiques sur sa binocle et plus tôt sur sa cage ax/fs, il sort la carte « misogyne », « homophobie ». Juge les autres qui ne le bénissent. Je me reprends, impose sa vieille Pd avec ce profil caché de Napoléon rentrant triomphateur, avec un profond complexe d’Œdipe. En économie, il parle de « mauvaises idées », jugeant « droite ; gauche ». C’est en prélatiste-bavarois que E d/France présidera. De quoi Macron souffre-t-il on le saura rapidement en mettant en péril la République vindicative anti Le Pen, disais-je mais avec un implémenté, celui de Valls.

Misogyne. Aux calendres grecques renvoyée sine die, l’élection de femme président malgré l’accusation-macroniste acrimonieux sans parcimonie post Hollande-Tweiwiller. Tout cela pour cacher que Paris ne tiendrait donc sans ce support étranger direct car Poutine juge la France irrationnel dans le retrait des Mistrals au point de l’indexer dans la pharaonique route qui revient dans les discussions. Rajoutons, sans la main allemande. D’où le premier parcours, car l’état faible a une conséquence. Comment alors supporter une guerre multinationale stupide sans s’affaiblir en accéléré tandis que l’attaque ciblée cybernétique qui brûle les protocoles civils ne donne de résultats contre un simple ver informatique. Ce qui met Paris à découvert en tous sens. Paris redevient celui qui fichera le citoyen. Sa grâce.

Hollande est ce fin stratège politique pour ce qui a trait aux élections mais il demeure un très mauvais président qui a mis la France encore plus en péril. La remettant à Emmanuel de France. À la lueur des élections qui ont vu la « haine des uns et des autres, c’est une fois de plus Paris contre une grande partie de la France profonde. La main communiste fidèle au partie de François Hollande qui se cachait derrière Macron, grand stratège électoral, mais piètre président en échec qui se cache derrière Macron. Ce serait une très vieille école addictive du Mitterrand hostile au progrès qui reprendrait le pouvoir. Je l’ai d’ailleurs souligné lors des résultats du 1er tour, en onde. Je disais que tout le monde savait ce qui allait se passer. Cela s’est passé ! La suite a à voir avec tonton aussi… !

Emmanuel d/F peut-il livrer avec sa formule sans les Le Pen puisque c’est son choix ? Tel est le scénario issu de l’abstention, du vote dit stratégique. Je crois cela une erreur grave à deux niveaux. Le mandateur dit ouvertement, sans délai, qu’il est du trottoir-politique. Mai 68. Ensuite, Le Pen est une force qui dépasse le seuil de résistance du vote opportuniste Macron, et il est exclus tandis qu’il sait faire voter des députés tant à Paris qu’à Bruxelles. La première faille viendra de là sous forme d’insurrection car Macron est un illuminé de gauche qui ira chercher ses méthodes là aussi. Son front de première dame âgée est en soi la chute de Paris quand il répliquera. Tandis qu’avec Marine, tout le monde savait à quoi s’en tenir : surveiller. Marine le sait aussi. Sachons que la France n’a pas d’argent pour nourrir tous ses enfants, une fois de plus comme pour Hollande, pour Sarko, elle doit se tourner vers la vente d’armes stratégiques et s’ouvrir encore plus à l’Allemagne renforcée et mieux rassurée. Et tonton ?

Emmanuel de France n’a en réalité que plan-Godard pour. Là où l’boulanger bon-père d’famille n fabrique plus son pain, y vend son blé au voisin, renie ainsi l’meunier. Mercenaire. À moins de contenir du Robespierre (Jacobin/Breton à Versailles), « périsse les colonies…».

dan@danalbertini.co


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