l’Union Républicaine en Requête Citoyenne : Mesure Protectrice et État des Lieux

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • l’Union Républicaine en Requête Citoyenne : Mesure Protectrice et État des Lieux

Entre (). Macron-des-rêves croit en dring en l’automatisme de la romance ‘en passant par la Loraine…, ne suis pas si vilaine avec mes sabots, puisque le fils du roi m’aime’. Oups, le fils du roi n’était pas à la rombière (bourgeoise) et c’est la République en gilet jaune, fermons (). 

Presser sur le B vital de notre créance est plus que de la foi c’est la loi. J’ai dans ce cadre-là  libellé le 28/03/2103 à travers ces colonnes l’article suivant : mesure protectrice de l’union républicaine, requête citoyenne selon l’art. 52.1-k, du chapitre III, et de l’art. 138 de la constitution, parce qu’il y avait guerre des émeraudes. Urgence. Émeraudes, nous en sommes tous, et en guerre, si. Quel est alors l’état des lieux, le 12/12/2018 car 13H00 ne doit arriver ?

La République et la notion du contrat

Il y a rupture des baux parce que Dever a vertement violé la close de la mesure protectrice de l’union républicaine. Devers est une république et gare à l’exo qui croit s’immiscer en ombre, en besogne au pays pour satisfaire ses propres lois quand il y a péril en la demeure chez lui.

Une république oui, il y en a plus d’une, et nous l’avions dit dans une avalanche diplomatique prévisible (et esquisse de solution à l’Avalanche diplomatique 2016). Il y a eu mort d’hommes par la faute du président. Chef d’état égocentrique qui ne sait prévoir ni voir ses limites tandis que l’étranger est dans nos portes, Deves menace, il dépense. Devers, majuscule… président.

Dressons alors un bilan factuel puisqu’il y a rupture des baux.

Constat, excès de langage, héritage colonial, en fait et en droit

  1. Visière levée d’une présidence : ‘le président a parlé c’est fini’ dixit Jovenel Moïse
    • Le contrat : le peuple est souverain, c’est la notion impérative !
  2. Édit de sénateurs en fuite : ‘nous sommes des hommes d’État’
  3. Criminalité I : la police en escouade canidé a investi le parlement, en intimidation
    • Le contrat : le territoire du parlement est inviolable
  4. Révélation I : le président du Sénat a cité et indexé un député, en séance plénière
    • État des lieux : Immunité dissoute
  5. Révélation II : le président a ‘un fils d’un mariage incestueux’, au Canada
    • Constat : liaison incestueuse révélée de la fratrie immédiate, à Port-de-Paix
  6. Monétisation : le président a émis un édit rétracté, sans expertise, sur l’économie
    • Constat : la monnaie nationale dégringole depuis lors
  7. Insurrection : une république nordiste menace d’avancer vers le reste du pays
    • Constat : menace, prise en otage et rupture de contrat unilatéral

En vertu de ces constats, de ces excès, de cet héritage, doit-on rompre les baux ad nauseam ?

La raison de la demande en mesure de protection de l’union républicaine, du 28/03/2013 est différente d’ici. C’est le président d’abord, le parlement ensuite, la police pour finir, qui font outrage à la constitution et à l’union républicaine, en accusant la loi matrice du pays de faible.

Si l’on se compare, soit pour s’évertuer soit pour se consoler ou pour se condamner, en vertu de ce qui se passe ailleurs & ailleurs. Je maintiens la série qui trace de la diplomatie de p’tits noms, manno Macron qui ne se voulait ‘manu’, puisque sans solution, en échec avéré, et se croyant le napoléon II de l’histoire, il a mis l’euro au hasard. Le désaccord de Londres qui a gardé sa l-sterling était une prédiction. Paris-5 a fermé l’œil trop longtemps pour ne pas voir. L’effroi s’installe sur la réalité profonde du peuple des Bastilles, car il y en a plusieurs, quand Versailles fume encore du tabac insulaire cubain de réserves aux frais de la Ve.

Lisons Paris Match dans ‘’les jours où l’exécutif a tremblé’’, signe que tout ne va pas bien tel on le prétend pour la maitrise par les grandes-écoles, Edouard P fêtait son 48e d’après le texte de Bruno Jeudi, Anne-Sophie Lechevallier, Éric Haquemand, (06/12/2018). Je cite : Et, sa femme Edith, n’avait pas voulu décommander le dîner organisé chaque année avec leur trentaine d’amis. Ailleurs & ailleurs, cet ailleurs est Paris, car la France c’est chez Nous par le droit à l’héritage de l’esclavage colonial français qui nous doit, plus que le nazi doit au Juif.

Ailleurs, c’est Paris Match l’autre colonne média, deux réalités qui démontrent en bref, que, lorsque le peuple a faim sur le bas-de-pavé ce n’est pas l’affaire de Paris qui fête sa tradition inséparable où, à Paris des rois, le caviar est avec le vin rouge aux frais de la République qui brûle. Edouard P n’a pas su se soucier pour que cela n’arrive, mais au contraire, il se la serait attribuée en intelligence si la hausse de la taxe des rois passait, ce soir-là, ferait des envieux au : bravo ed. Hélas non c’est l’erreur que doit payer ed-et-manu qui ont, en un seul homme, rompu la notion du contrat. Résultat : une plainte sans suite déposée contre manu M., le nier, Paris perdra ses colonies du nouveau registre : l’outremer.

Ailleurs est aussi chez tonton l’abbé du deal pris dans l’engrenage infernal de ses mirages en demi-mensonges n’arrive pas à colmater les brèches de commuté provoquée. Égocentrique de la rotonde de vlad-à-Kim, au prince criminel de passage chez perverdo jusqu’à Duterte, le Sud lui enverra encore un peu plus de migrants aux portes de l’Eden, sans sourire. D’ailleurs nous connaissons la guerre, et nous sommes aussi ces soldats GI déployés contre le racisme.

Révisons la présidence rotative de jòv à la CARICOM comme état des lieux. Si jòv était resté permanent, lequel de ses homologues lui aurait enlevé l’accréditation si ce n’est Kingston qui peut aboutir, Barahona nous alimenter, Havana nous héberger, etc. ? C’est encore la notion du contrat quand il y a péril en la demeure. Il faut évacuer les égouts des écuries d’Osias. La RD en premier aurait renversé jòv à la CARICOM et non sans raison.

Ce n’est donc au hasard que le 9/12/2015/H-O/P7, mieux préparer 2021 est étalé pour accuser 2016 ou l’avalanche diplomatique prévisible, afin d’éviter l’autre dérive prévisible perçue. Ce n’est alors sans raison, mais sans lien direct implicite avec le gilet-jaune français, car pure coïncidence, l’Enjoy Plaza de Jean Jackson Michel détruit à l’Arcahaie [cité du drapeau en Haïti], était jaune et tout jaune comme un gilet jaune outremer que le président jòv a fait détruire par la haine. Comme si le gilet-jaune en France réclame justice par solidarité dans sa mesure de protection de l’union républicaine.

Si nous sommes en matière de présidence dans l’impasse républicaine globale, et par solidarité, franscréole, je réponds par l’interrogation sur le parlement, de l’article originel : où est ce réservoir de génies pour ne pas avoir accompagné la 49e sur la1e marche ?

La mesure protectrice renfermait ses mesures provisionnelles : meubler l’institution de haut savoir, dans le but de rehausser le niveau de l’institution en permanence […]. J’ai été plus loin en demande de dédommagement. L’imposition du silence pendant six mois, pour excès de zèle basé sur de la haine politique ; l’imposition du silence pendant six mois, pour obstruction à l’exercice du mandat de l’élu (Art.138), obtenu au scrutin universel ; la levée de l’immunité parlementaire pour une période de trois mois, pour tort moral et national causé par des accusations mensongères et non fondées ; la mise en examen pour haute trahison dans le but de faire perdre au pays, les droits de sa souveraineté et des avantages conséquents aux contrats signés sous cette présidence.

La question n’est donc pas ici en quête d’indulgence ni de l’irrévérence qui pourrait s’éclater en polémique. Le Parlement a peut-être appris, mais pas assez, car son comportement partisan en faveur de la présidence cette fois-ci a miné l’État au détriment de la Nation. L’état des lieux a empiré. Et, par rapport au précédent scandale, la présidence s’installe aujourd’hui dans le crime, dans la faillite, dans la menace de la souveraineté au point où le quidam évoque sans critiques aucunes, la main de l’exo dans notre patrimoine.

Si le constat des lieux ne se ressemble pas dans la formule André Michel et dans celle de Jerry Tardieu, ils ‘accordent. L’union républicaine n’a pas été protégée par la présidence ni par le parlement. C’est donc pourquoi nous devons nous prononcer en séparation légale infirmant le mandat du président. Une formule Tardieu-Michel devrait être considérée sans détour.


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 12 décembre 2018 et se trouve en P.14 à : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2018/12/H-O-12-december-2018.pdf