Multilatéralisme Relancé au COVID-19 ou l’ONU RENAITRA D’UNE CATASTROPHE

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Multilatéralisme Relancé au COVID-19 ou l’ONU RENAÎTRA D’UNE CATASTROPHE
  • Entre (), «time is money», New York capitale mondiale, plus maintenant. Fermons (). 

Du Japon par la Thaïlande en passant par la Corée dont l’axe Hubei en Chine, le globe vient-il de prendre un second souffle par la pandémie COVID-19 qui permettra à la société onusienne de redémarrer le principe du multilatéralisme qui rassemble ? S’il y a une nouvelle géographie covidienne-2020, différente de celle de 2019, faut-il que l’on comprenne qui sera le survivant de l’apocalypse occidentale puisque l’Asie n’en a pas, et semble avoir fait son devoir, prendra effectivement la relève du leadership mondial dans le sens humaniste plus profond du terme ? Échappée belle, sommes-nous en là tandis que la vague n’est pas encore de la marée basse, et les corps tombent dans les fosses… Mais, vague s’il y a ce n’est pas le déluge ni l’apocalypse, selon la foi, après Rome et le nouveau champion aux É. U. où New York est entre le  genou et la rage de l’ennemi zéro qui ne permet pas de dire «God bless America», la consolation de guerre. Pamphlet-iste, on optera pour l’expression tsunami. L’ONU va-t-elle comprendre que la chance est à saisir, mais où : chez 5G ou chez statu quo ?

Omniprésent de par son masque N95, Pékin est déjà, c’est le fait indéniable qu’il a su démontrer, plus que la maitrise, mais la prévision qui sert de prévention, de remède à travers le monde. Pékin combat le nouvel allié de la défunte SDN. Il a cru rapatrier l’ONU dans la vieille tombe pleine de poussières. Le sésame onusien a-t-il lieu, sinon pour l’élite, non, Boris de Londres n’est pas un slogan, c’est du réel. Plaie à DC aussi, le besoin n’est pas de revenir sur le 23 janvier 2020 pour me justifier dans COVID-19 Chapitre [CAN] 100 Protection au Québec, et dans COVID-19 Chapitre [HT] : la Crise Attendue pour aboutir à Géographie de COVID-19 sur le marché noir du masque ou la petite histoire du virus de l’anarchie d’État. Ce serait une jouissance malsaine sur mesure. La question ici présente de préférence la situation miraculeuse qui va faire surface pour tout amant du multilatéral onusien, barque qui coulait à vue. Là, il vous faut lire Romuald Sciora par : dans le nouveau désordre mondial, et voir À la maison de verre pour comprendre la crise de cette organisation. Il y a publié aussi : qui veut la mort de l’ONU, en 2019. J’en ai même touché un mot à Marit Fosse, l’éditrice de Diva Magazine/International Diplomat, sur la revitalisation du multilatéralisme hier après-midi. Je la crois émue en me disant que ce serait une bonne chose, car le pacte est mort et la situation pourrie de jour en jour. Si New York est contaminée comme à l’époque de la peste septicémique ailleurs, ce n’est pas mon souhait, atteinte donc fuie comme la peste pour faire un euphémisme. Si l’arrogance de Trump ne garantit pas l’immunité à l’ONU. Soulignons les complaintes de la Russie, de l’Iran, de Cuba, du Venezuela, de la Palestine territoire…, etc. Si, brusquement, bien avant 2035 tel que prévu par la Chine, Pékin offre cette dimension en 5G. Qui sait avec la nouvelle proposition chinoise à l’IUT, qui veut garantir l’autre système indépendant et plus performant pour l’Internet. Avec tout ce contrôle sur les dettes extérieures de tant de pays par des opérations combinées. La garantie du lendemain changera de lieu.

Pour que tout cela n’arrive pas, il faudra que DC cesse sans délai et sans arrérages la pratique qui date de Nixon. New York garderait peut-être l’entre E 42e et E 48e. Le  siège du nouveau multilatéralisme onusien. Il faudra d’abord sortir de COVID-2020.


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, VOL. L No.13 New-York, édition du 8 avril 2020 et se trouve en P.13, à : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2020/04/H-O-8-avril-2020-1.pdf