La Revanche Pelosi au Congrès Américain

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • La Revanche Pelosi au Congrès Américain

Entre () Si vous aviez suivi la prestation du président Madiba Nelson Mandela en soutien au président Clinton, à la Maison Blanche, chose qu’il confirme d’ailleurs par la demande de son homologue de l’autre pays africain, c’était de l’ingérence dans le sein même de l’aile est d’une zone souveraine (US). Il a pourtant dit qu’il ne voulait pas en faire. Fermons-le (). 

La mesure est donnée, le temps a rebroussé chemin pour remettre à Nancy Pelosi sa revanche en dépit du risque de ne pas être Mr. Speaker à nouveau. Je ne sais pas ce que je n’aurais donné pour voir Nancy Pelosi à ce titre, aux côtés du président Donald Trump signant un document, grand protocole régalien américain. Il faut se rappeler de la poigne de Gingrich en 1997 avant Pelosi en 2009 qui a vu suivre le très rusé de Boehner en 2011 avant que Paul Ryan ne se la fasse en 2011. Peu importe l’accointance politique, ce serait pour la galerie de la presse internationale comme de la presse américaine, un étalage enrichissant, car celle que j’ai présentée ainsi en 2010 : l’option Pelosi une ouverture pour Obama, était la promesse retardée de la revanche. Elle perdait sa majorité en 2011 par la faute de l’erreur Obama. Le Congrès lui revient en 2018 : est-ce pour conclure sur le principe qui renferme la démission du président ?

La lâcheté de Ryan

Avant d’aller plus loin il faut savoir que Paul Ryan grand secondeur de Boehner avait en main toutes les cartes pour réussir un brillant passage au timon du Congrès américain. Timide, idiot ou autre critère, Paul Ryan livra à Donald Trump une Amérique qui cherchait mieux et se cherchait dans ses détours évolutifs. Dites-moi un seul autre pays au monde où Minister Farrakhan aurait pu faire ‘one million man march’ en 1995, sans être un Elstine audacieux qui profitait de la faiblesse Gorbatchev à Moscou, sans être assassiné, là où auparavant, Malcom et Luther King Jr, l’ont été comme les deux Kennedy. L’Amérique qui vota ‘make America great again’ s’attendait à plus qu’un mr. speaker fantomatique. Donald Trump incapable de se dessaisir de sa campagne électorale en mr. dump-file qui consistait à salir le pavé pour faire fuir tout adversaire sérieux, comme stratégie intelligente, a tout simplement mis l’Amérique à risque. Ryan le sait et ne sait l’ignorer, mais il a été un lâche épeuré qui n’a rien compris du poids de mr. Speaker. La rhétorique en simulation de tous les think tank doit démontrer aujourd’hui que l’indice d’erreur est au rouge. Il suffit d’un rien pour… et ce serait dommage, car l’Amérique ne mérite pas cette couardise de canaille éventrée par-devant l’autre pour une photo p. C’est dans ce cadre-là que je reviens autrement avec l’option Pelosi, car je doute qu’elle s’aplatisse par-devant la présidence, offrant le flanc du Congrès à la vilenie observée.

L’oubli de Boehner

John Boehner n’a laissé aucun hasard au président Obama dès son arrivée, comme Gingrich le  fit antérieurement avec Bill Clinton dans l’affaire Lewinsky/zippergate. La question alors se pose ainsi : pourquoi Boehner a-t-il fui avant terme quand son parcours est inachevé, mais surtout quand on savait d’après les calculs sérieux que ce qui arriverait tomberait dans cette vilenie de couard. Le fait est que le GOP l’a payé au Congrès cette fois-ci. Pelosi est encore là au rendez-vous, mais surtout bien plus libre et bien plus sûre d’elle, sauf erreur.

Qu’avons-nous comme scénario probable à Washington en termes de 2019 qui arrive ? J’imagine l’Amérique plus avisée que jamais, Pence vice-président a intérêt à montrer du doigt le voie de la porte à Donald Trump avant qu’il ne soit trop tard. Il lui pardonnera par la suite, mais il faut arrêter le train fou qui s’est avéré. Pelosi alors aura sa revanche. Pence n’a rien à perdre par ailleurs, car il sera président, mais plus posé. On ne sera que plus riche là où le scénario Howard Hughes attend l’abbé du deal pour un brand Name, Trump, en décadence.

  • Bon baisers de DC !

l’OPTION PELOSI UNE OUVERTURE POUR OBAMA par Dan AlbertiniForce est bien d’admettre qu’elle sait se battre pour un parcours beaucoup plus rassurant. Une femme qui connaît bien la politique américaine et surtout, qui n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de défendre ses convictions américaines. Se sentirait-on plus rassuré de l’avoir comme vice-présidente à la Maison Blanche ? Obama a aussi ce choix.

La rivalité n’a pas sa place le lendemain même de la victoire de Obama, ce sont les Démocrates qui ont gagné, a laissé comprendre Hillary R. Clinton. Ça a surpris plus d’un analyste et observateur, le parti est soudé derrière Obama. Ce qui ouvre la porte toute grande au choix intelligent et rentable pour la vice-présidence. On voudrait bien une femme et Pelosi en est une. Réseau HEM Suisse


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 28 novembre 2018, en P.14 mais une erreur d’édition a lieu en reproduisant l’article de la semaine derni;re avec les nouvelles photos, et se trouve à : http://haiti-observateur.ca/H-O 28 november 2018.pdf