DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ Par Dan Albertini
- BERROUËT-ORIOL DE POÉSIE PAUFINE EN LITANIE POLITIQUE
- Entre (). Port-au-Prince une habitude, faire escale en chemin, offrir une réplique tandis qu’on n’est concerné par la discussion, soit d’un groupe d’amis ou, d’étudiants, soit deux individus en conversation. Un agenda et, je ne sais si cela a changé. Cela fait trop dans la maestria, dixit Dady voisin de ti Claude Berrouet. Je préfère retenir personnellement la notion de citoyenneté partagée. Là où, quand le collectif veut l’incident, l’on ne sombre dans l’indifférence. J’y suis dedans. Fermons-les ().
Robert B-Oriol a soumis à Alter Presse le 26 février 2016 ce qui suit : « L’alliance Rony Gilot/Jocelerme Privert, un ticket rose pour l’impunité en Haïti ». Alter Presse publie une litanie politique, croyant faire dans la plaidoirie poétique d’un écrivain polémiste. Lapsus révélateur d’épiciers pharmaciens, cri de désespoir en mal de contenu ?
J’ai rencontré l’auteur lors d’une manifestation en poésie collective, c’est en fait un autre que celui en service missionnaire dont la vocation ne correspond ici. Tout sauf bagarreur politique. Je le dis haut et fort, l’article de RB-O fait dans la réaction. Tardive. Il n’est du panthéon des braves du siècle qui mena l’indépendance. 1804. L’homme serait victime de l’ignorance des constituants de la transitoire-291. L’auteur vit en paix au Canada, confort de la cité, n’osera jamais contre un M-Y Côté, cité en Commission Charbonneau. Soyons clairs, je ne suis l’avoué de R. Gilot mais, par principe pour l’économie du droit. La République n’y trouvera matière en la démarche B-O. Le texte est cousu sur l’extrait « Tonton macoute « en service commandé ». Si RG ne saurait en faire autrement, d’après le contenu, comment L. Péan épine dorsale de l’argumentaire a pu se laisser faire ? Ne serait-il de l’ardeur des enfants de 1804 ou, trop occidentalisé pour sortir d’une zone de confort, de lâche ? La guerre a (2) phases rotatives : les armes de la dialectique, puis la dialectique des armes. Les UN n’y sont contre, mais gèrent le modus operandi par des conventions. Exemple : Damas, le monde y est inscrit. Israël, résolu contre le nazisme.
Attention, je n’incite. Je cite Berrouët-Oriol : « les milliers de victimes de la dictature […] qui attendent encore justice et réparation de l’État haïtien ont reçu de plein fouet la nouvelle de l’affligeante nomination en février 2016 de Rony Gilot au poste de secrétaire général adjoint du Palais national ». Vers la guerre, ce n’est ici le but. Je veux dire que Privert est au Palais par défaut DE. L’arsenal de Lavalas ni de Pitit Dessalines n’a su. Sauvage ne suis-je si B-O chante in mélodie : « oh Canada […] ton bras sait porter l’épée ». Qui est donc Rony Gilot, probablement tout ce dont l’auteur lui reproche, plus son oubli. Enfant de 1804 aussi. La transitoire-291 a abandonné sa lutte après 10 ans. Je crois que dans la passion il y avait une pensée de récupération. Sinon, celle du crétinisme et c’est une honte quand la passation s’opère sous le couvert de la non-culpabilité génétique. Par exemple, JBD gouverneur de la BRH, fils de tonton macoute en service commandé ? Les Américains après la WWII, ne se sont-ils pas servis des savants Allemands chez eux, juste une réflexion barbarisée n’est-ce pas ? Question : qui dicte cette réaction tardive à un poète tandis qu’il a mieux dans l’Arc. Sa poésie. Pour la République. Sa candidature. Pour défendre les victimes. Son argent. Litanie sans argent ?
Cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 16 mars 2016 VOL. XXXXVI, No. 12 New York, et se trouve en P. 7 à : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2020/01/H-O-16-mars-2016-1.pdf