SUR LA ROUTE DU CINÉMA par Dan Albertini
Une fiction HAOLLYWOOD mettant en vedette Donald Trump Jr. Dans le rôle du Président et, le Prince en visite à DC. Musique : Harold Faustin (prête-nom)
Quand le Prince quitta Merida dans Le Bruit de la dernière nuit, il se croisait à Bridgeport et à New-York, le temps de préparer son retour à Port-au-Prince. Il avait défié la femme de l’ancien président dans ses ambitions. Mark dans son contexte et, Katty dans les Bureaux de la HLS avaient cru à une farce. Le Prince avait mis une sourdine afin qu’il gère les résultats à venir dans la sérénité. Le temps se présenta. Un résultat surprenant qui fit de Donald Trump Jr. le prochain Président des U.S. La rencontre avec le président démissionnaire se présenta comme l’occasion idéale. Le Prince quitta Port-au-Prince pour rencontrer le nouvel élu. Une meute de journalistes accrédités au Potomak, il visita ainsi le Milliardaire au Salon beige.
Le Prince avait gardé l’habitude de prendre son café, vieille formule fétiche trois crèmes quatre sucres. En citant le milliardaire par l’abréviation DT ce jour-là avec son amie Marit, un nom de code, comme dans « Nom de code MAO », il ne sut encore la date. DC était plus que le rêve du Milliardaire, c’était devenu plus le sien aussi. Une obsession par la faute d’une guéguerre disait son ami correspondant au Grand Palais. Je ne crois en cette raison, l’évidence serait telle qu’il livrait ses batailles. En outre, la mission de cet homme à DC reste et demeure inconnue. Rencontrer le Milliardaire signifierait une planification. Rien de cela. C’est ainsi que le jour de la visite présidentielle il se trouva parmi les autres, au milieu de la scène. Quelle scène, celle de l’imposante stature de ce géant qui suait de pluie de dollars. En le regardant, là. Assis aux côtés du président sortant. Le monde voyait des liasses de dollars partout. Sur la table, dans les pots de fleurs, sur le divan, entre ses mains, le plancher, partout en fait. La question est celle-ci : était-ce dans l’esprit des gens ou, de l’évidence même. Alors, pourquoi cette image surgissait de l’imaginaire, avait-il une formule de négociation ? Ou, s’attend-t-on à ce qu’il en offre contre silence, contre support ? Là est une mesure-trois-temps.
Le Prince savait que les croyances de son pays proposaient le même contenu, croire. Le fruit de l’imaginaire. Cela devenait une réalité, mais il y en avait plein d’autres. Autant que faire se peut. Ainsi, le hasard retarda la sortie de DT afin d’évacuer le Président. Le Prince le retrouva seul à seul du regard, assis sur la chaise présidentielle. Il en avait toujours rêvé depuis huitante-quatre. Il l’avait juste sous le fessier, là, profitait de la grâce de l’exploit du 8. Et, du manque de vigilance de la sécurité du Palais. L’image était frappante. Le Milliardaire était partout. Dans l’encadré du père de la confédération. Tout était en paire. Deux têtes de Nègres jumeaux, deux Tokens, deux liasses de billets verts sur le canapé près de ses jambes…, etc. En effet, cet homme avait déjà marqué le monde de son nom sans le savoir. Son nom rentrait dans la tête maintenant. La question se pose désormais. A-t-il la volonté réelle de poursuivre ce chemin au milieu d’un système inefficace et pourri, ou, a-t-il voulu marquer simplement la politique de son pays ? Par un deal des plus hilarants. Ensuite, retourner à ses affaires. Un exploit inimaginable même pour les élus ! Pour les cinéastes. Pour la diplomatie. Pour moi.
Le rideau tombe sans que personne ne sache ce qui s’est réellement passé. De ce que sera du lendemain. Le Prince quitta par la frontière-Nord, destination inconnue. Désormais, quand on parle du Milliardaire élu président, il était impossible de le dissocier de la vision du dollar.
Merci d’y croire !
dan@danalbertini.in