NEW YORK, NEW JERSEY, CONNECTICUT ET PENNSYLVANIA

Mobilisation en vue d’une nouvelle orientation des ressources de la diaspora. [photo illustration : Pleins feux sur Haïti : Mobilisation pour la diaspora et la mère patrie (photo Romel Peltro).], [Dr Yvan Ducheine. Jean-Marie Viaud (à droite) avec un ami non identifié. Éric Saint-Louis. Suite de la page 3 Dr. Eddy Saint-Paul (à gauche) écoutant attentivement (Toutes photos Romel Peltro.)] [Henri-Christian Louis et Fritz Monfleury dans leur présentation. Edens Desbas et M. Similien. L’assistance suit avec attention le discours de l’ex-Amb. Joseph. Singer Elektra and friend (Toutes photos Romel Peltro.)].

Au Centre des étudiants, au Brooklyn College, le samedi 26 août 2017, une importante réunion d’Haïtiens venus du New Jersey, du Connecticut et de Pennsylvania, dans le cadre d’une séance de réflexion avec leurs compatriotes de New York sur les moyens de créer une large organisation ayant pour mission de protéger, promouvoir et défendre les intérêts des Haïtiens dans tous les domaines. Il s’agit de concentrer les efforts et les ressources, d’abord sur les services à rendre à nos sœurs et frères vivant dans ses quatre États, tout en contribuant à renforcer les organisations communautaires d’autres régions des États-Unis, éventuellement au profit de la mère patrie. Suite à cette première rencontre, des colloques au niveau local, dans ces communautés seront organisés afin de dégager le profile de l’entité qui sortira de ces initiatives. Bien que la réunion du « pré-forum », telle que celle-ci est caractérisée par les organisateurs, ait débuté plus de quarante-cinq minutes après l’heure annoncée, l’assistance était non seulement présente au rendez-vous, elle affichait une attention exemplaire aux différentes interventions qui allaient se dérouler. Vu l’intérêt manifesté à cet événement, avant même d’avoir entendu les propos d’introduction du Dr Théodore Fayette, l’initiateur du mouvement, il y a fort à parier qu’il existe de fortes chances d’arriver à l’entente nécessaire en vue de doter les communautés haïtiennes des États-Unis d’une entité vraiment préposée à la défense de leurs droits et intérêts.

Après que la chanteuse Elektra (de son vrai nom Cassandra Joseph) eut entonné, tour à tour, les hymnes nationaux haïtien et américain, devant une assistance figée au garde-à-vous, Yvan Ducheine, assumant le rôle de maître de cérémonie, ou modérateur, passa le micro au Dr Fayette.

Dans une brève et pertinente allocution, celui-ci, très connu au sein de la communauté haïtienne de New York en tant qu’animateur de l’émission télévisée, très prisée, « Haïti Première Classe », situa l’objectif de cette démarche.

En effet, expliqua-t-il, l’idée de lancer ces démarches vient du constat de l’absence de représentation de la communauté haïtienne au sein des administrations des villes d’accueil des différentes familles établies aux États, dans tous les domaines d’activités, social, politique, administratif et des affaires. Il souligna l’absence de sa représentation dans l’administration politique municipale, locale et fédérale du fait de sa non-implication directe dans les affaires des juridictions où évoluent les familles haïtienne. En d’autres termes, expliqua le Dr Fayette, la communauté est tenue à l’écart des décisions, à tous les niveaux administratifs qui concernent la vie des citoyens en général. Cela donne lieu à l’absence des Haïtiens au processus décisionnels de leurs communautés respectives. Puis que, à l’occasion des élections, les citoyens d’origine haïtien ne, qui forment la majorité dans leurs quartiers et régions, notamment à New York, se voient supplanter par des élus d’autres ethnies.

À cet égard, les faits donnent raison à Théodore Fayette, l’histoire sociopolitique des communautés haïtiennes illustrant bien le fait que les candidats d’origine haï tienne aux élections municipales, locales et fédérales sont trop souvent battus à plate couture par leurs concurrents d’autres groupes ethniques dans leurs propres quartiers.

  • Fayette s’empressa de rassurer les différentes organisations communautaires œuvrant individuellement ou impliquées dans des démarches humanitaires en faveur de leurs patelins dans les confins des provinces d’Haïti. Selon lui, non seulement cette fédération haïtienne en diaspora se battra pour venir en aide au pays natal, elle combinera également ses ressources et énergies en vue d’aider les organisations régionales dans leurs initiatives locales au niveau des provinces haïtiennes.

En clair, M. Fayette mit en évidence la nécessité d‘‘organiser de la diaspora en une association solide ayant une influence certaine sur la politique, au pays d’adoption, un atout formidable qui permettra d’influencer de grandes décisions au pays natal.

Intervient l’ex-ambassadeur Raymond Joseph

Un des points forts de cette réunion a été l’intervention de l’ex-ambassadeur d’Haïti à Washington Raymond Joseph qui a développé l‘origine d’actions d’éclat, aux États-Unis même de précurseurs des Haïtiens. Il a souligné le fait que l’intervention humanitaire et organisationnelle de per sonnes nées en Haïti ne remonte pas uniquement aux années 60, 70, 80 et suivantes, quand les Haïtiens s’émigraient en grands nombres. Mais, a-t-il précisé, Pierre Toussaint, un esclave dont le propriétaire avait emmené pour vivre avec sa famille à New York, avant même l’éclatement de la guerre des es claves contre les colons français. Coiffeur chic au service des da mes de la haute société new-yorkaise, expliqua l’ancien diplomate, Toussaint s’était enrichi et usa de sa fortune, non seulement pour aider ses maîtres dont les ressources s’étaient diminuées, au fil des ans, mais il était un bienfaiteur de l’Église catholique, ayant généreusement contribué à la santé financière de sa paroisse, Saint Pierre (St. Peter), située à Barclay Street, non loin du World Trade Center.

Il a également cité la religieuse Elizabeth Lange, fondatrice, à Baltimore, Maryland, de l’ordre de Sœurs Oblats. Celle-ci émigra avec ses parents, d’Haïti à Cuba, avant de se rendre à Baltimore, en 1813, où elle créa aussi la première école pour filles noires.

  • Joseph a également souligné l’apport des Chasseurs volontaires de Saint Domingue, un groupe de combattants recrutés par mi les esclaves et les hommes libres, qui participèrent à la guerre de l’indépendance des États-Unis, lors de la guerre de Savannah, en Georgia, entre les colons anglais d’Amérique du nord et l’Armée anglaise.

Rappelons, pour mémoire, que ce conflit, qui débuta sous forme d’escarmouches entre la milice des treize colonies anglai ses d’Amérique du nord et les troupes du gouvernement local représentant la couronne d’Angleterre, dégénéra en guerre durant l’été de 1776. Arrivés à Savannah, Georgia, le 8 septembre 1779, en provenance du Cap-Français, Haïti, les Chasseurs furent déployés dans l’attaque de cette ville, le 9 octobre 1779, sous le commandement du comte d’Estaing (Charles Hector).

L’histoire rapporte que les Anglais montèrent une défense solide, occasionnant un mort dans les rangs des Chasseurs et plusieurs blessés, dont Comte d’Estaing lui-même, ainsi que Pierre L’Enfant. Ce dernier sera éventuellement l’architecte qui dressa le plan de Washington, la capitale des États-Unis.

Dans sa présentation, Ray Joseph n’a pas omis de signaler la contribution de Jean-Baptiste Point-du-Sable dans la fondation de la ville de Chicago, dans l’État d’Illinois. Bien que certains historiens entretiennent des doutes quant aux origines haïtiennes de Point-du-Sable, d’autres rapports hautement crédibles font de lui un immigrant originaire de Saint Domingue (le nom colonial d’Haïti), né d’une mère esclave et d’un père blanc, colon de Saint-Domingue. Émigré en Louisiane, Point-du-Sable vint s’établir à l’embouchure de la rivière de Chicago. Bien que d’autres rapports l’aient placé à la frontière d‘Indiana et d’Illinois, ou encore dans l’État du Missouri sur la rive du Mississipi, il demeure qu’il a été le premier à coloniser cette partie de l’État moderne d’Illinois.

De 5 000 en 1960 à plus d’un million

Se référant à ce qu’il appelle la «diaspora moderne », M. Joseph, citant les statistiques avancées par deux analystes de l’Institut de po li tique migratoire (Migration Policy Institute) a chiffré le nombre d’immigrants haïtiens aux États-Unis à 5 000 en 196. Il a souligné que les statistiques du recensement de 1990 a fixé le nombre de personnes d’origine haïtienne vivant aux États-Unis à 290 00. Ce chiffre a vite atteint 548 000 et 830 000 en 2000 et 2009 respectivement. Ray Joseph attribue cette émigration grandissante à l’exode massif de professionnels et d’intellectuels fuyant la dictature de Duvalier, dit Papa Doc. Toutefois, il dit se fier davantage aux chiffres fournis par certains anthropologues fixant le nombre d’immigrés originaire d’Haïti à 2, 2 millions.

Installés dans le provisoire

Les Haïtiens, qui s’expatriaient vers les États-Unis, durant les an nées 60 jusqu’à 90, s’étaient installés dans le provisoire, croyant presque tous que le régime de Papa Doc n’allait pas faire long feu et qu’ils se retrouveront chez eux « dans les mois ou les années qui viennent ».

Aussi vivaient-ils à court terme dans le pays d’accueil.

Au fait, nombre de compatriotes considéraient se résigner à s’installer de manière permanente à l’étranger un acte de trahison, voire même un crime de lèse-patrie. À titre d’exemple, le président provisoire Daniel Eustache Fignolé, qui dut s’exiler à New York, après qu’il eut été victime du coup d’État orchestré par le général Antonio Th Kébreau, vivait au sein d’une famille divisée pour avoir voulu imposer à celle-ci le concept du séjour provisoire aux États-Unis. D’après le témoignage d’une de ses filles, des mois après leur arrivée dans cette ville, M. Fignolé refusait d’enrôler ses enfants à l’école, déclarant: « Nous allons chez nous prochainement », et indiquant que de tel les formalités constituaient une perte de temps.

Assuré que son séjour dans ce pays n’était que de courte durée, il endoctrinait ses partisans à l’idée du prochain retour au pays et la reprise de leurs activités politiques. À cette fin, l’ancien candidat à la présidence, qui était devenu président intérimaire, avant d’être chassé du pouvoir et exilé de son pays, avait transformé le salon de coiffure d’un de ses partisans, Sauveur, ainsi connu, sis à Franklin Avenue, à Brooklyn, en bureau politique.

Il semble que cette mentalité cultivée par Daniel Fignolé ait été partagée par de nombreux expatriés haïtiens. S’ils ont fait inscrire leurs enfants à l’école et rempli d’autres formalités liées à la résidence dans ce pays, ils n’ont pas pour autant pris les engagements pouvant faire d’eux des citoyens à part entière. Au bout du compte, les immigrants haïtiens continuent d’être des étrangers dépourvus de droits auxquels ils auraient dû avoir accès normalement, en sus d’évoluer en marge du système électoral.

Tout sauf l’intégration

L’ex-ambassadeur d’Haïti à Washington a rappelé comment les premières vagues d’immigrants avaient tout fait pour se rappeler la vie chez eux, sauf assurer leur intégration dans le pays d’accueil. Toutes les infrastructures et institutions étaient créées à l’image de ce qu’ils avaient dans leur pays natal.

En effet, a indiqué Ray Joseph, durant les années 70, 80 et 90, les Haïtiens avaient leurs journaux, en premier lieu l’hebdomadaire Haïti-Observateur, dont la première édition sortit des presses le 23 juillet 1971, suivi, quatorze ans plus tard, par Haïti-Progrès, un autre hebdomadaire; de même que Haïti-en-Marche (également un hebdomadaire). Aussi bien que des émissions de radio, notamment Moment Créole et Eddy Publicité. Bien plus tard, le programme de télévision Haïti Première Classe ajouta sa voix à celle des émissions déjà dans l’arène. Dans le domaine du sport, la communauté haïtienne de New York disposait d’un championnat de football regroupant au moins six équipes. Aussi bien un club de judo. Dans le divertissement, les festivaliers haïtiens affluaient dans les salles de spectacle chaque week-end. Au moins six groupes musicaux s’y donnaient rendez-vous. Les congrégations protestantes, qui s’étaient développées en une multitude d’églises, ainsi que leurs équivalentes qui, dans un premier temps, évoluaient au sein des paroisses des cinq boroughs de Brooklyn, avaient fini, dans un second temps, par s’intégrer pour devenir partie intégrante de ces paroisses assurant la célébration de messes haïtiennes à l’intention ce ces fidèles.

Ray Joseph a rappelé au public l’unique occasion qui avait vraiment uni la communauté haïtienne : le 20 avril 1990 quand 75 000 Haïtiens réunis à Cadman Plaza, à Brooklyn, faisaient vibrer le pont de Brooklyn, en route vers le Fédéral Plaza, à Manhattan. Ils entendaient, par cette manifestation, signifier sa réprobation du Federal Drug Enforcement Administration (FDA), suite à sa décision déclarant des Haïtiens en bloc à risque pour le SIDA.

Mais cette union conjoncturelle n’aura duré que l’espace de cette manifestation.

Car, à la faveur de la chute de Duvalier, il y avait déjà quatre ans et le retour en masse des exilés au pays, les anciens objectifs de ces derniers n’avaient plus de sens. Alors tous se rendirent compte du caractère éphémère des coalitions et des collaborations qui s’étaient forgées au sein de différents secteurs de la diaspora.

L’orateur a invité la communauté à se « réinventer » en vue de donner de nouvelles raisons d’exister à cette nouvelle génération. Celle-ci a besoin d’une nouvelle direction, de manière à trouver la cohésion qui fera d’elle une force avec laquelle devront compter les dirigeants politiques d’ici et d’ailleurs.

Les objectifs énoncés par Edens Desbas

Après l’ex-ambassadeur Joseph, le Dr Yvan Ducheine, le modérateur, introduisit Edens Desbas, personnalité de la radio bien con nu dans la communauté et un activiste politique, a exposé les objectifs de cette fédération de la diaspora haïtienne en devenir.

Prenant la parole, à son tour, M. Desbas a expliqué que ce pré-forum était l’aboutissement de plusieurs réunions tenues, tant à New York (Brooklyn, Spring Valley), à New Jersey (East Orange) qu’en Pennsylvanie (Philadelphie) et Connecticut, autour de la création de cette organisation. Il a pris le soin d’informer l’assistance que les contours de celle-ci et ses modalités d’opération jusqu’à son nom seront discutés ensemble avec l’assemblée, qui sera formée ultérieurement, en consultations et après discussions avec les délégués qui seront désignés par les différentes localités.

Intervient le Dr Eddy Saint-Paul

Une autre étape digne d’être signalée fortement est l’intervention du Dr Eddy Saint-Paul, président de l’Institut d’études haïtiennes au City University of New York (CUNY), à Brooklyn.

  • Saint-Paul, qui dirige cette importante institution, au sein du système universitaire de la municipalité de New York, souligna l’importance de l’initiative en cours, parce que et surtout que la communauté haïtienne de New York (et même des États-Unis) a marqué de manière significative le pays et la ville d’accueil. En tant que sociologue, il dit ambitionner, dans le cadre de ses attributions, de documenter l’arrivé, l’implantation et l’évolution de cette communauté dont le cheminement reste surtout figé dans l’oralité.

Selon Dr Saint-Paul, le riche héritage que charrie la nouvelle génération d’intellectuels et de professionnels haïtiens retrouvés dans des postes de responsabilité dans l’administration publique, dans le système éducatif, dans les universités, aussi bien que dans le monde des affaires mérite d’être connu. Il pense que la réunion en fédération des communautés haïtiennes des États-Unis constitue également un créneau de grande valeur dans la poursuite des activités qu’il se propose de mettre en œuvre. Aussi informe-t-il à tout un chacun que l’Institut des études haïtiennes de CUNY est disponible et ouvert à tous ceux qui s’estiment partie prenante de l’héritage culturel et social d’Haïti.

Saint-Paul, qui a organisé, en moins de quatre ans de la création du département qu’il dirige, plusieurs manifestations culturelles américano-haïtiennes, notamment un festival avec la chanteuse Emelyne Michel, un colloque avec le professeur Robert Faton, aspire à pousser encore plus loin ces expériences. Aussi compte-t-il sur la collaboration et l’apport des témoins oculaires des moindres événements et faits ayant contribué au cheminement de la communauté et marqué son intégration à la vie sociale, politique, intellectuelle, administrative et économique aux États-Unis en générale, aussi bien qu‘aux régions individuelles dans les villes et États que les familles haïtiennes ont adoptées comme lieux de résidence.

Modèles d’organisation à créer

Il revenait ensuite à Fritz Monfleury et à Henri-Christian Louis de développer des modèles d’organisation pour guider les chois à faire, dans les jours et semaines qui viennent, en vue de mettre sur pied une entité appelée à répondre aux aspirations et aux exigences de la communauté.

Les deux présentateurs ont suggéré d’adopter le nom « U.S. Haitian National Congress », tout en soulignant la nécessité d’ouvrir un débat sur le nom définitif. Ils ont tous les deux insisté sur la nécessité de doter l’organisation de mécanismes qui sont de nature à garantir la cohésion dans son administration et la mise en place des gardes fous qui sauront assurer une discipline rigoureuse dans la gestion et la stricte supervision des individus appelés à en assurer le pilotage.

Les différentes personnalités qui ont participé à l’organisation de cette réunion ont joué pleinement leur tôle. Aussi Joseph Florenal, a-t-il indiqué les critères selon lesquels seront choisis les membres du comité. Une responsabilité, dit-il, qui incombe ultimement aux colloques individuels qui doivent avoir lieu au niveau local.

Plus tard, Jean-Claude Vaval jr, qui devait présenter le comité, a précisé que cette étape ne sera franchie qu’après que les noms des candidats proposés aient été acheminés aux fins de leur intégration.

Dans le cadre de la participation de l’assistance invitée à faire des suggestions et des commentaires, tous, à des nuances près, ont abondé dans le même sens : il est absolument nécessaire que soit créée une telle organisation. C’était le cas pour Emmanuel Coffy, un avocat de New Jersey, de Jean-Marie Viaud et de Charles Tell Célestin de Philadelphie et d’un assistant de Connecticut. Quand à M. Célestin, non seulement il croit d’ores et déjà à la réussite de l’organisation, il encourage tout un chacun à s’inscrire à cet effort. Au moins deux d’entre eux, surtout Me Coffey, ont suggéré de veiller à ce que soit imité un modèle tel que la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP). Ou d’éviter les écueils sur lesquels ont buté des organisations haïtiennes qui avaient pourtant des débuts prometteurs.

Le pre-forum du samedi 26 août n’aurait jamais été le grand succès qu’il a connu sans la généreuse participation de Bernadette Dormevil.

Mme Dormevil, presqu’à elle seule a assuré la logistique de l’événement faisant en sorte que l’ordonnancement soit à tous les points de vue impeccable.

Après les dernières recommandations des organisateurs, ces deniers invitèrent l’assistance à participer à la dernière phase : un repas, courtoisie du restaurant Tonnelle dont le propriétaire n’est autre que le dynamique Jensen Desrosiers, ancien membre du groupe musical Phantoms.

Tout compte fait, la réunion du samedi 25 août suscite beaucoup d’espoirs que les communautés haïtiennes des États-Unis vont se regrouper au sein d’une fédération active, qui promet d’accomplir de grandes choses pour les Haïtiano-Américains, tant sur le territoire américain qu’à la mère patrie.

l.J.


cet article publié par Léo Joseph se trouve en P. 1, 3, 15 de l’édition du 30 août 2017 de l’hebdomadaire et se trouve à cette adresse-ci : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2016/12/HO30aout2017.pdf