An 2025, poème nocturne par Milord-Albertini

Littérature Interdite

  • An 2025, poème nocturne
  • par Milord-Albertini

An, 2025. Poème nocturne-I en vers libres pour les femmes de la fête des mères

Celle qui dort ne sommeille – elle rêve !

Celle qui s’endort ne rêve pas, elle observe !

C’est ici comme là, l’allée où elle gîte

C’est ainsi se meut le bonheur qu’elle sème

C’est alors – semence que l’on voit au réveil

 

Le rêve de femme est une adresse – unique

La visite marque l’adresse qui héberge l’aurore

L’enfant né est le seul à y séjourner longtemps

La nature humaine se renouvelle au gré de ce gîte

L’homme y trouve sa trêve, à cette adresse maternelle

 

Nous rendons tous hommage à cet amour millénaire

Nous parlons tous de cette tendresse de l’enfance

Nous vivons tous par l’adresse de ce rêve

Nous courrons tous – au réveil – en témoin – un rêve s’enlève !

Nous te souhaitons tous – le meilleur gîte en ce soir d’adresse

An, 2025. Poème nocturne-II en vers libres pour femme-mère haïtienne fêtant en soi

Quand le rêve te voit traverser  un aller !

Quand le rêve t’emporte dans le coma de l’Allée-Retour

Quand le rêve est le gîte d’un mois de mai qui se suit

C’est ainsi – se meut le bonheur qu’il sème en toi

C’est alors la note du temps pressé – le réveil si vite

 

Si le rêve de femme-mère a une adresse – unique

La nuit est celle qui héberge sa visite – à l’aurore

L’enfant né qui y a séjourné change – adulte qui observe

La nature l’observe – humain renouvelé au gré de ce gîte

L’homme qui trouve ce rêve, a l’adresse d’une merveille

 

Celui qui rend hommage à ce rêve sans trêve

Celui qui parle de cette tendresse à l’humanité

Celui qui vit près de l’adresse du rêve – étalé

Il est témoin – du réveil – d’un rêve qui s’exhausse !

Je te souhaite – en ce soir de fête, le meilleur au gîte de l’adresse

Haïti-Observateur / ISSN: 1043-3783