Kagamé Haïti : une Visite plus que Recommandée, Essentielle

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Kagamé Haïti : une Visite plus que Recommandée, Essentielle
  • Entre (). Omerta, Holness adventiste observe l’abus de la RD sur ses Haïtiens, fermons-les ().

Kagame est-il présent en Haïti par l’UA-Rwanda, tout porte à croire que oui puisque l’ONU achèterait ses services de police-soldat pour la sécurisation de la boutique en fermeture. Le Rwanda serait déjà en Haïti à travailler avec l’ONU, à renforcer la logistique policière surtout, en accompagnement de secteurs clés de la jeunesse au chômage. La voie est donc pavée pour une visite diplomatique sur mesure qui pourrait renforcer le besoin de dialogue vital dans la fratrie haïtienne. Kagamé n’est pas un saint, mais le Rwanda du leader avéré a déjà accueilli aussi soit des élus haïtiens, soit des membres du secrétariat du parlement, ce qui aurait inspiré par exemple Dr. Rony Gilot rencontré à Genève en 2010 à l’occasion de congrès annuel de l’Union Interparlementaire (IUP). Un besoin crucial de cerveaux exercés dans les recherches (spectre PhD prôné par le GRAHN), afin d’éviter le calque de l’exo-expert qui vient inspirer manipulé en coopération bilatérale partisane, pour son pays, tel Paris. J’ai touché du bois de ce spectre Kagamé aux environs de déc-2018, l’heure est venue pour élaborer sur une relation particulière de l’UA avec Haïti, tout au début de la nouvelle présidence de l’EAC, avant la fin de la présidence rotative Kagamé. Il est temps que la vague de reboisement politique haïtienne prenne sa forme, car l’opposition [lavalas-PHTK] a raté son coup préparé avec une classe exo industrielle affairiste conduite par Vorbe-Boulos, contre un président, depuis peu. Aller plus loin dans cette embouchure serait suicidaire en ce sens pour un pays à genoux malgré l’apport sans mesure de la CHI. Le jacobinisme-noir n’a rien à voir avec nous, nous avons peut-être besoin de se l’entendre dire par un homme qui nous ressemble, qui sait gagner, d’où Kagamé.

Si je vais vers mon nouvel observatoire panafricain en Joseph-Dieudonné, quelle en serait la prescription outre divergences au diagnostique si je leur propose le décret Tshisekedi Congo, la libération Gbagbo/Blé Goudé, la créance signée Deby (guerrier local plaignant) ouvrant la trappe militaire française à mano Macron incapable de dealer le soin de son propre pays, mais allant vendre armes et services en Afrique pour décimer techniquement des frères ennemis. Si le temps est à l’aube quelle en sera leur appréciation ; il me faudra alors revisiter l’ancien tel Moïse Mougnam le Tchadien-haïtien, des Éditions Grenier & c/o afin de mieux discerner si l’Afrique a tant changé en 25 ans. Attention, ce n’est pas ici du Sankara dans les intentions !

J’ai depuis le début du millénaire parlé de besoin essentiel pour Haïti d’opérer en mode Haïti la diplomatie d’abord. Allant même citer l’ancien PM canadien, en l’occurrence Paul Martin qui a su créer une implication au Canada, dans la couronne, en nommant une GG de naissance Haïtienne. C’est le temps pour Haïti d’honorer ce pacte et c’est une voie salutaire à se saisir tandis qu’il n’est pas trop tard. Cela fait aussi partie du grand échiquier des neurosciences, après tant de spasmes coloniaux africains nocifs hérités du Code noir. Si Dieudonné admire, vit Christophe Dessalines, Toussaint, Kagamé en ce sens, devrait faire la preuve de plus d’une diplomatie active réduite africaine, une fois de plus il devra élaborer. Ici, le principe pacifique transocéanique. Constatons, au moment même où Haïti sévit en rage anodine dans une guerre d’influence dépravée, le 10 février en cours, Kagamé ouvrit à Addis-Abeba la 32e session de l’UA avec l’accueil spécial aux nouveaux leaders… à ‹‹ son excellence Félix Tshisékedi de la Rép. Démocratique du Congo […], Madagascar ››, nonobstant mon écart avec les passations Kabila & fil, Tshisékedi & Fils, du genre Manigat & co. Grand échec remarqué du pseudo diplomatie des affaires de Lamothe/Martelly maniéré, de 2011. On est à (2) ans après l’OACI où l’Arabe commentait la session de l’AG ainsi : ‹‹ the African strategy works ››. Si l’Afrique continentale arrive à s’entendre en l’UA/EAC quoiqu’imparfaite, comment 1804 n’a-t-il pas encore compris Mandela ? Essayons l’oratorio Kagamé puisque celui-là a sauvé Bill Clinton.


cet article est publié par l’hebdomadaire Haiti-Observateur, édition du 13 fév 2019, et se trouve en P. 12, à : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2019/02/H-O-13-fev-2019-1.pdf